Après les 5 secrets de la Citroën 2 CV, de la Fiat Nuova 500, de la Mini classique, de la VW Golf , de la Porsche 911 ,de la Ferrari 250 GTO , de la Mercedes 300 SL, de la Lamborghini Countach, du Range Rover, de la Renault 4 , de la Ferrari Testarossa , de la McLaren F1, de la Citroën DS, de la Jaguar Type E, de la Volkswagen Coccinelle, de la Willys MB et de la Citroën Traction, de la Peugeot 205, de la Renault 5, de la Lada Niva, de la Mercedes 190, de la Fiat Panda, de la Renault 4CV, de la Volvo 240, de la BMW M1, de la Ford T et l’Alfa Romeo Giulietta, la Peugeot 203, la Mazda MX-5, de la Renault Espace et de la Ford Fiesta continuons notre série en nous penchant cette fois sur 5 « secrets » d’une autre icône automobile : la Renault Dauphine !
1. Le fiasco américain
En France, la Dauphine fait un véritable carton : de 1957 à 1961, c’est tout simplement la voiture la plus vendue de l’Hexagone. Devant ce succès, Renault est bien décidé à charmer les Etats-Unis avec sa petite voiture ! Hélas, cette entreprise de séduction s’est faite dans la précipitation : après des débuts encourageants, la marque dût rapatrier les nombreux exemplaires invendus… Une voiture inadaptée au marché local et un réseau de distribution/entretien réduit seront les causes de cet échec.
2. La légende du sac de sable
A l’instar de la 4CV, la Dauphine installe son moteur en position arrière. Une architecture qui rend le comportement ludique pour ceux qui savent manier le cerceau et… parfois effrayant pour les autres ! Selon la légende, de nombreux conducteurs se sont résolus à transporter un sac de sable de 50 kg dans le coffre (à l’avant), histoire de lester le train avant et d’« équilibrer » le comportement. La recette était-elle efficace ? Les réponses sont très variées !
3. Alfa Romeo Dauphine
Oui, vous avez bien lu : Alfa Romeo a bien assemblé des Dauphine sous licence ! On parle d’une production de plus de 70.000 exemplaires… Ne rêvez pas d’une version pimentée, car cette Dauphine ne différait de la version française que par quelques légers détails ! Notez que la Dauphine fut également produite sous licence en Espagne (Fasa) et en Argentine (IKA).
4. De la Gordini à la 1093
Pour étayer sa gamme, Renault demanda à Amédée Gordini de lui concocter une version sportive. Hélas, pour des raisons de coûts de production, la Régie ne reprendra pas toutes les solutions et, au final, la Dauphine Gordini était à peine plus nerveuse que la version de série. Voilà qui laissait le champ libre à de nombreuses préparations privées. Parmi les nombreux préparateurs, pointons Pierre Ferry qui, dit-on, aurait permis à la Dauphine d’atteindre les 180 km/h !
Mais le Graal pour les collectionneurs, c’est la 1093, une version préparée par l’usine, au moteur, à la boîte et aux suspensions spécifiques. Au programme, près de 50 chevaux !