Après les 5 secrets de la Citroën 2 CV, de la Fiat Nuova 500, de la Mini classique, de la VW Golf , de la Porsche 911 ,de la Ferrari 250 GTO , de la Mercedes 300 SL et de la Lamborghini Countach, continuons notre petite série en nous penchant cette fois sur 5 « secrets » d’une autre icône automobile : le Range Rover.
1. Des études qui remontent à… 1951 !
Au début des années 50, Rover pressent le besoin d’un véhicule plus routier que le très rudimentaire « Series 1 ». Il développe alors une sorte de crossover, sur une base de Rover P4 : ce sera le Road Rover. Seules les roues arrière sont motrices, l’ensemble paraît encore fort spartiate, mais la base est là. En 1956, le projet est abandonné. Ce n’est qu’en 1965 qu’un projet similaire refait surface…
2. Un développement très coûteux alors que les finances étaient dans le rouge !
British Leyland, alors propriétaire de Land Rover, connaît de grosses difficultés financières mais le groupe devine l’attrait croissant pour les véhicules 4x4 de luxe. Au Japon et aux Etats-Unis, ce genre commence en effet à séduire ! Les fonds de tiroir sont alors raclés, mais le message est clair : on part d’une page blanche, mais il faut révolutionner le genre !
3. Velar
Les premiers prototypes du nouveau Range Rover portaient encore le nom du concept de 1951, à savoir « Road Rover ». Ce n’est qu’en 1967, alors que le design général est plus ou moins bouclé, que le nom de Velar est adopté pour ces prototypes de développement. En latin « Velare » signifie « cacher », ce qui tombe sous le sens pour des prototypes que Land Rover veut dissimuler au public et aux journalistes… Velar signifiera par la suite « V Eight LAnd Rover », pour « Land Rover V8 », en référence à la motorisation d’origine Buick. 26 Velar furent produits avant que le nom de Range Rover ne soit adopté.
4. Exposé au Louvre
Au début des années 70, un exemplaire du Range Rover fut exposé au musée du Louvre, à titre « d’exemple de design industriel ».
5. Très rudimentaire aux yeux d’aujourd’hui !
Si les Range Rover actuels sont de plantureux vaisseaux tapissés de cuir et autres matériaux précieux, le tout premier Range Rover était assez rudimentaire ! La boîte (manuelle) tirait très court, les à-coups de transmission fort désagréables en conduite urbaine, l’instrumentation était réduite à son minimum absolu, les plastiques très rudimentaires n’égayaient pas vraiment l’ambiance et même l’allume-cigare était en option !