Ces derniers mois n’ont pas été tendres avec les constructeurs automobiles. Prenez le Covid, ajoutez-y une pincée de pénurie de puces et saupoudrer le tout d’une législation axée vers l’électrification et vous obtenez une année plus qu’en demi-teinte en termes de ventes. Pourtant, les différentes marques ont réussi, en moyenne, à afficher des bénéfices records cette année. Mais pas quel miracle ?
Place à la qualité plutôt qu’à la quantité
L’actuelle pénurie des semi-conducteurs a obligé certains constructeurs à faire un choix. Ces derniers se sont alors dirigés vers la rentabilité en mettant en avant des modèles certes plus chers, mais disponibles plus rapidement pour le consommateur. Selon une étude du cabinet indépendant EY, cette stratégie s’est avérée payante puisqu’après le premier semestre de cette année, l’ensemble du monde automobile aurait dégagé 71 milliards d’euros de bénéfice, ce qui représente une augmentation avoisinant les 14% par rapport à l’année dernière.