La Lotus réservée à un usage sur circuit fera ses premiers tours de roue publics ce week-end à l’occasion du centenaire du plus vieux événement de sports moteur au monde : le Shelsley Walsh Hill Climb. Cette voiture s’appuie sur un châssis rigide, robuste et allégé inspiré de celui de la Lotus Elise. En ne pesant que 650 kg, cette monoplace (biplace en option) s’adresse avant tout aux amateurs de vitesse. Car avec son poids plume, la Circuit Car turbo dispose d’un ratio de 373 ch par tonne. Pas sur la route La Circuit Car n’est pas homologuée pour la route et est donc réservée pour les événements sur circuit ou sur portions fermées à la circulation. Disponible à partir de mi-2006, cette Lotus repose sur une carrosserie en composite et tire sa puissance d’un 1.8 Toyota boosté. Le moteur à distribution variable VVTL-i de 1796 cm³ turbocompressé utilise un refroidissement à air. La puissance qui en sort affiche 243 ch (181 kW) à 8000 tr/min. Le bloc développe un couple de 236 Nm à 7000 tr/min. Il existe aussi une version « light » atmosphérique de 190 ch et 181 Nm. Le tout est contrôlé par un accélérateur électronique « by wire ». La transmission utilise une boîte à 6 rapports courts. La Lotus est en outre équipée d’un système prototype de contrôle de traction. En option, on peut également lui donner un différentiel à glissement limité. Légère La Lotus Circuit Car fait appel à un châssis utilisant une structure en epoxy liée à un profilé en alliage d’aluminium, l’arrière préférant un faux châssis en acier allégé. Les panneaux en composite qui servent de carrosserie sont boulonnés de manière à faciliter les interventions mécaniques. Le dessin de la structure aussi permet de canaliser l’air pour améliorer l’alimentation et le refroidissement du moteur. Les ingénieurs ont doté le fond plat d’un séparateur de sortie et l’arrière d’un diffuseur pour améliorer le comportement aérodynamique de la Lotus. L’aileron arrière est en composite de carbone. Notez qu’elle n’a pas de pare-brise… Rapide Cette voiture est capable de passer de 0 à 100 km/h en moins de 4 s et arrive à 160 km/h après moins de 9 secondes. Pour rester sur la piste, elle fait appel à des pneumatiques Yokohama, à des suspensions indépendantes avec triangle à longueur de bras inégales, à des ressorts hélicoïdaux de type Eibach et à des amortisseurs Bilstein. La barre antiroulis avant est réglable tout comme les amortisseurs Ohlins en option. Le freinage est à l’avenant avec servofrein, ABS à 4 canaux et quatre disques en fonte ventilés et percés. Ces disques ont une épaisseur de 26 mm et un diamètre de 282 mm à l’avant comme à l’arrière. Ils sont pincés à l’avant par des étriers en alliage d’aluminium à double piston Lotus/AP Racing. À l’arrière, on retrouve des étriers coulissants à simple piston Brembo. Bref, une voiture à mi-chemin entre bolide de compétition et supercar pour la route. © Olivier Duquesne

Source : Lotus