Il y a six mois, le gouvernement malaisien a dû aider Proton avec une injection de capital. L'une des conditions pour obtenir un soutien financier, était que Proton trouve le plus rapidement possible un partenaire stratégique étranger.

PSA et Geely

Pour le moment, il y a deux parties intéressées par une participation majoritaire dans Proton : le groupe français PSA, propriétaire des marques Peugeot, Citroën et DS, et le groupe chinois Geely, propriétaire de Volvo.

PSA a essayé pendant un certain temps de se faire une place en Asie. Le groupe français souhaite une nouvelle usine en Malaisie pour distribuer des produits dans les pays d'Asie du Sud-Est.

Babysitting de Lotus

Lotus, qui est la propriété de Proton depuis 1996, est à nouveau dans le collimateur de Geely Group. Le Chinois est particulièrement intéressé par le savoir-faire technologique de la marque. Le gouvernement chinois encourage ses constructeurs à acquérir un savoir-faire dans les domaines où il accuse actuellement un retard. Les Chinois n’auraient donc aucun intérêt à acheter Proton, et devraient laisser celle-ci à PSA.

Si Lotus est dans les mains des Chinois, cela donnerait peut-être une bouffée d'air frais à la marque britannique. Lotus est depuis des années en proie à des problèmes financiers, et a fait l'an dernier le premier bénéfice depuis près de deux décennies. Geely a réussi à mener Volvo sur la voie du succès avec les nouveaux modèles haut de gamme XC90, V90 et S90.