Si l’on étudie les chiffres du marché de l’automobile en Belgique sur le premier semestre 2018, on peut d’abord conclure que le secteur se porte globalement bien. Selon les résultats publiés par la Febiac (fédération belge de l’Automobile et du Cycle), le marché de l’automobile neuve a en effet connu en Belgique un premier semestre marqué par une hausse de près de 3% de ses immatriculations par rapport à une année 2017 pourtant déjà excellente.

Chute du diesel

Entamée en 2012, la chute des immatriculations de voitures neuves pourvues d’une motorisation diesel s’est par contre encore accélérée durant le premier semestre de cette année. Si le diesel représentait, en effet, 75,3% du marché des voitures neuves en Belgique à la fin de l’année 2011, il a vu depuis lors constamment reculer ses parts de marché pour ne plus représenter que 46,3% des ventes de voitures neuves à la fin de l’année dernière. Et entre le 1er janvier et le 30 juin 2018, les ventes de motorisations diesel se sont encore réduites sensiblement… pour ne plus représenter actuellement que 36,1% du marché global ! Soit encore moins que la moitié de son niveau atteint à la fin 2011 !

Plus de diesel en Wallonie

Si l’on se concentre uniquement sur les chiffres des véhicules vendus à des particuliers, la part de marché des motorisations diesel baisse même sous la barre des 20% (18,6%) en Belgique. Au niveau des différentes régions, c’est en Wallonie que la part de marché du diesel demeure la plus importante auprès des clients privés avec 26,9% de parts de marché (19.114 unités) contre 12,5% pour la Flandre (11.057 unités) et 14,1% à Bruxelles (1.281 unités).

Et les voitures de société ?

À l’inverse, les véhicules de société privilégient de leur côté toujours les mécaniques diesel. Mais nettement moins qu’avant pour ne plus représenter « que » 56% des immatriculations lors du premier semestre 2018. En outre, alors que les motorisations hybrides, électriques et au gaz naturel ne concentrent que 4,1% des immatriculations auprès des clients privés qui se tournent plutôt massivement vers les véhicules à essence, ces motorisations dites « alternatives » représentent 7,6% des immatriculations de voitures neuves réalisées au nom d’entreprises sur les six premiers mois de 2018.