Jean-Francois Christiaens

16 SEP 2022

Modèle oublié : Porsche 356 GS Carrera 2, plus désirable qu’une 911 ?

C’est la version la plus puissante et, probablement, la plus désirable de la célèbre Porsche 356. Les collectionneurs se l’arrachent, à juste titre, d’ailleurs. Pourquoi ? On voit cela avec vous !

Dévoilée en 1948, la Porsche 356 symbolise le renouveau d’une Allemagne brisée, la renaissance d’une industrie réduite en cendres. Si l’on y retrouve quelques gènes de la Coccinelle, Ferdinand Porsche a su y saupoudrer les ingrédients nécessaires pour en faire une authentique machine sportive qui ne tarda pas à devenir une icône, même bien au-delà du Rhin ! Inutile de préciser qu’une telle prouesse était une sacrée performance en ce lendemain de guerre…

Une icône ! 

Si Ferdinand Porsche décède en 1951, son œuvre va largement lui survire, notamment grâce à son fils Ferry. La voiture va traverser les âges en profitant de mises à jour régulières qui la maintiennent dans le coup (notamment avec une version Carrera 1500 à 4 arbres à cames dès 1957), face à une concurrence italienne et anglaise sans cesse mieux armée. A l’aube des années 60, toutefois, ces mises à jour ne suffisent plus… 

Le baroud d’honneur

Porsche décide alors de lancer ses forces dans une ultime bataille : au salon de Francfort 1961, Porsche présente la version Carrera 2 qui s’équipe d’un moteur 4 cylindres à 4 arbres à cames en têtes, de 2 litres et délivrant 130 chevaux. Avec une telle puissance, la voiture présente une fougue inédite : elle atteint en effet la barre fatidique des 200 km/h ! 

Prologue

La voiture ne connaitra toutefois pas un grand succès populaire : moins de 500 Porsche 356 Carrera 2 furent produites. Il faut dire que dès 1963, Porsche présente sa toute nouvelle 911 dont la ligne et les 6 cylindres démodent instantanément la vieille 356. Celle-ci survivra jusqu’en 1965 grâce à quelques fidèles peu enthousiastes face à la nouvelle venue, plus sophistiquée et plus chère !



Aujourd’hui

La Porsche 356 Carrera 2, c’est le Graal pour de nombreux collectionneurs, avec des prix dépassant régulièrement le demi-million d’euros ! A ce niveau de prix, on ne se formalisera plus vraiment de la réfection très complexe du moteur…

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