Le nouvel avertisseur de radar Coyote, lancé à la fin de l’an dernier, continue à être peaufiné. Dernière nouveauté : les limitations de vitesse sont indiquées plus précisément car les utilisateurs peuvent corriger eux-mêmes les erreurs. 

En février, on recensait 359.443 utilisateurs de Coyote en Belgique. Ce petit appareil est un système simple qui permet à ses utilisateurs de signaler les radars fixes et mobiles. Mais il propose aussi bien d’autres fonctions. 

La dernière génération du produit a été lancée en septembre dernier. Elle se distingue par un design plus élégant (coque 30% plus fine, écran porté à 3,2 pouces) et de nouvelles fonctions, comme une prévention somnolence et un mode « bouchons ». 

Pour analyser l’état physique du conducteur, l’appareil se base sur les variations de vitesse et de direction, l'heure et la durée du trajet. Et, si besoin, le système recommande au conducteur de faire une pause. Quant au mode « bouchons », il vous indique les embouteillages et les temps de parcours en se basant sur des informations en direct.

Des améliorations

Le Coyote remplit parfaitement ses fonctions de base, mais souffre encore de quelques points faibles, comme un écran tactile pas assez sensible et quelques menus non traduits. Il fonctionne aussi parfois bizarrement : il est par exemple étrange d’être averti de la présence du radar tronçon de Gentbrugge (E17) alors que l’on est juste sous le viaduc en train de chercher une place de parking. Autre défaut : la vitesse maximale indiquée n’est pas toujours correcte, par exemple dans les zones de travaux routiers. Mais Coyote n’est pas resté inactif et a amélioré son système.   

La plus grande évolution, c’est que les utilisateurs peuvent désormais corriger les limitations de vitesse. Si vous remarquez que la limite indiquée par le système est erronée, vous pouvez la corriger manuellement. La limitation est modifiée dès que l’information est confirmée par d’autres utilisateurs Coyote.  

Les prix

Le nouveau Coyote coûte 199 euros. Ce prix inclut un mois d’abonnement. Après cette échéance, vous pouvez prolonger l’abonnement pour un an (144 euros), deux ans (250 euros), trois ans (350 euros) ou même quatre ans (450 euros). Environ un client sur dix opte pour la durée la plus longue. Et seulement deux clients sur cent ne renouvellent pas leur abonnement après le premier mois.