D’ailleurs l’Antara, qui bénéficie d’un lifting en ce début d’année, est un beau succès chez nous. Il s’en est vendu 1.282 exemplaires en 2010, ce qui fait de la Belgique le troisième plus gros marché de l’Antara en Europe ! En attendant l’arrivée d’un nouveau SUV compact qui viendra se positionner un peu plus bas dans la gamme, Opel donne un coup de neuf à son Antara. Esthétiquement, il faut un regard aiguisé pour voir les différences qui se concentrent principalement sur la calandre, les phares antibrouillard et les feux arrière. A l’intérieur, on a droit à quelques nouvelles garnitures, des compteurs redessinés et une nouvelle console centrale. C’est tout, et malheureusement l’Antara doit encore se contenter d’un GPS au graphisme plutôt basique, alors qu’un nouveau combiné est disponible dans d’autres modèles de la gamme. Le montage d’un frein à main électrique permet de gagner un peu de place pour le rangement, mais le SUV d’Opel doit toujours se contenter de cinq places (alors que son cousin Chevrolet Captiva en offre sept).

Mieux isolé

Les principales nouveautés de cet Antara ne sont en fait pas visibles. Mais quelques kilomètres suffisent pour se rendre compte du travail effectué sur l’insonorisation : trois décibels en moins dans l’habitacle, c’est énorme ! Mieux isolé des bruits et des vibrations, le SUV bénéficie également de nouveaux réglages de suspensions permettant notamment de mieux endiguer le roulis. Les deux boîtes de vitesses à six rapports (automatique ou manuelle) aussi sont nouvelles. Dommage cependant que la version manuelle soit si ferme à utiliser. Sous le capot, le 2.0 CDTI de 127 chevaux cède sa place à un 2.2 CDTI de 163 chevaux. S’il coûte plus cher en taxes (mise en circulation et roulage), il consomme par contre nettement moins : 6,3 l/100 km au lieu de 7,4 l/100 km. Opel a en outre fait un sérieux effort sur les prix puisque le nouveau est moins cher que l’ancien : 24.580 euros pour une version Essentia 4x2.


4x4 ou 4x2

Même si une grande proportion des Antara vendus chez nous le sont en version deux roues motrices, l’Antara existe également en traction intégrale. Un atout pour les clients qui ont besoin de tracter de lourdes charges puisque les versions 4x4 sont capables de remorquer jusqu’à deux tonnes. Sur les véhicules équipés d’un crochet de remorquage, le système de gestion de l’attelage (Trailer Stability Program) se charge d’endiguer les phénomènes de lacets en agissant tant que le couple du moteur que sur les freins. D’autre part, et même si ce n’est pas un véritable franchisseur, l’Antara 4x4 est capable de s’aventurer assez loin hors de la route. Des aptitudes off road dont nous avons pu nous rendre compte au cœur de la campagne écossaise transformée en véritable bourbier par les pluies incessantes. Alors qu’il évolue en traction lorsque l’adhérence est bonne, l’Antara met ses roues arrière à contribution dès qu’un patinage est détecté. La répartition peut ainsi varier de 100% sur les roues avant à 50/50 entre les deux essieux. Les paramètres comme la vitesse des roues, l’angle du volant ou la position de l’accélérateur sont analysés en permanence et synchronisés avec la gestion électronique de l’ESP.