Un design curieux…
Si l’ancienne mouture se fondait banalement dans la circulation, la nouvelle détourne les têtes ! Il faut dire qu’Opel a abandonné le rectangle légèrement arrondi pour quelque chose de nettement plus osé ! De l’avant, on reconnaît la patte actuelle de la marque, avec un faciès proche de celui de la nouvelle Astra… Mais de profil, l’Opel rompt avec les traditions : on remarque un très curieux décrochage de la ceinture de caisse au niveau de la portière arrière, qui s’accommode tant bien que mal avec la ligne de bas de portes reprise de l’Insignia ! De l’arrière, c’est tout aussi détonnant, avec une vitre arrière façon Volvo C30, mais sur un arrondi assez prononcé… A défaut de susciter l’admiration des foules, la Meriva mérite au moins la palme de l’originalité !
Des portes surprenantes !
Ces portes arrière à l’ouverture singulière constituent naturellement la plus importante curiosité de ce nouveau modèle. Facilitant l’accès à bord, elles se referment de manière indépendante des portes avant, contrairement à une Mazda RX-8, par exemple. Opel insiste aussi sur le fait que ce système offre une plus grande sécurité aux familles avec de jeunes enfants : portières avant et arrière ouvertes, un enclos protecteur se forme et dissuade les enfants de s’échapper sur la rue. Et à l’usage, est-ce convaincant ? Oui ! Incontestablement, on y entre de la manière la plus naturelle qui soit, en pivotant simplement autour du montant B. Pour en sortir, c’est encore plus simple, il suffit de s’agripper à une poignée située sur ce dernier et hop, vous voilà dehors !
Le royaume du « Flex »
Outre ces « FlexDoors », Opel a également travaillé sur le système d’assise « FlexSpace », qui permet de déplacer ou replier les sièges arrière de manière encore plus aisée qu’avec le précédent modèle. Le principe reste cependant le même : en repliant le dossier central, on peut rapprocher les sièges extérieurs et favoriser ainsi l’habitabilité. Simple, mais il suffisait d’y penser !
Le « FlexRail », quant à lui, est un rail situé entre les sièges avant et sur lequel vient se poser un ensemble de rangements interchangeables. Amusant au début, mais à l’usage au jour le jour, pas sûr que l’intérêt soit franchement manifeste.
Enfin, en bonne Opel, le Meriva reçoit le « FlexFix », ce porte-vélos intégré dans le bouclier arrière et se tirant comme un… tiroir.
6 moteurs
Pour le lancement, ce sont quelque six moteurs (trois diesels et forcément, autant d’essences) qui seront proposés, tous suralimentés par turbo (sauf le moteur essence de base) et qui offrent des puissances allant de 75 à 140 chevaux. Bien entendu, une variante ecoFLEX, plus sobre, fera également partie de l’offre. Trois boîtes de vitesses sont prévues : manuelle à 5 et 6 rapports ainsi qu’une automatique à 6 rapports.
Plaisant !
De boîte carrée bien pensée et construite, mais destinée à se déplacer d’un point à un autre, le Meriva a évolué vers quelque chose de plus ludique ! D’abord, il y a cette originalité de ligne, ces innovations, et cet habitacle qui s’approche de celui de l’Astra. Ensuite, il se montre nettement plus amusant à conduire, avec une direction assez lourde à basse vitesse et un châssis plus réactif ! Le confort est très convenable et on louera l’insonorisation moteur (essence). Ce qui, malheureusement, fait d’autant ressortir les bruits de vent et de roulement !
C’est en essence que nous avons pu essayer ces premières Meriva, avec les 1.4 l turbo de 120 et 140 chevaux. La différence d’agrément n’est franchement pas flagrante et autant donc se diriger vers le plus petit des deux ! Quoique la boîte 6 du plus costaud permet de cruiser agréablement sur autoroute. A vous de voir, selon usage…
Les prix !
Les tarifs débutent à 15.350 € pour une 1.4 Essentia essence (100 chevaux, mais sans turbo) et culminent à 21.100 € avec la 1.7 CDTI Cosmo. Difficile toutefois de le comparer à la concurrence car Opel a eu l’intelligence de le situer entre deux marchés : le « MPV B » (soit celui des Citroën C3 Picasso) et le « MPV C » (Renault Mégane Scénic 5 places).