Gaz à tous les étages Sans surprise, c’est le 1.6 HDi de 110 chevaux qui a pris place sous le capot. Avec tout le bien que l’on a déjà dit de lui, il ne pouvait que transfigurer le comportement de la voiture. Outre sa puissance respectable, il développe un couple de 240 Nm à 1.750 tr/min, couple qui peut grimper à 260 Nm, grâce à l’overboost. Notons enfin que ce moteur est livré de série avec un filtre à particules. Exclusivement associable à la boîte 5 manuelle, ce qui fait pingre face à la généralisation des boîtes 6 actuelles, ce groupe transfigure la 1007. A l’aise sur tous les types de terrains, il autorise enfin des dépassements en toute sécurité. On connaissait la sobriété de ce groupe, mais ici, au vu de la masse et de l’aérodynamisme, toutes les craintes étaient permises. Or, il n’en est rien, ce groupe fait honneur à sa réputation, n’avalant que 6,5 litres de diesel aux 100 km. Une ration fort raisonnable… Sur la route… Avec un profil pareil, on ne s’attend naturellement pas à une tenue de route de Lotus Elise. C’est oublier le talent et la compétences des ingénieurs de la firme française… Sans évidemment atteindre le niveau de la ballerine britannique, la 1007 prend ses virages avec détermination, aidée par un train avant précis et une prise de roulis limitée. Cette version plus puissante a d’ailleurs fait l’objet de quelques soins particuliers : le diamètre des freins a été majoré, les amortisseurs adaptés et la direction à assistance électrique possède un paramétrage adapté au moteur. Celle-ci restitue par ailleurs un excellent ressenti, étonnement naturel, ce qui n’est pas le cas de toutes les directions de ce type. Les pneumatiques (195/50) sont spécifiques à cette version et sont montés sur des jantes de 16 pouces. Modularité Une 1007, c’est avant tout, pratique en ville. Pouvant transporter quatre personnes, mais confinant les deux malheureux installés à l’arrière dans un espace restreint, elle fait clairement ressentir les caractéristiques topographiques des lieux… En gros, c’est ferme, pas spécialement sec, mais plus que ce à quoi la marque nous avait généralement habitué. Rappelons que les sièges arrière sont coulissant et peuvent être rabattus dans une position « portefeuille ». Au niveau des équipements, cette motorisation a droit à quelques spécificités, comme la radio CD MP3 avec système Bluetooth, ou encore un manomètre de pression des pneus. Des espoirs raisonnables D’après Peugeot, cette motorisation devrait représenter 30 % des ventes du modèle sur notre marché, la version 1.4 HDi devant rafler la moitié des commandes. Il faut dire que les Belges semblent peu friands de ce modèle, 3500 exemplaires seulement ayant été vendus depuis mai 2005. Pour l’année 2007, la marque au lion espère malgré tout en écouler plus de 2.000. Nul doute que l’introduction de ce moteur devrait permettre la réalisation de cet objectif. Le supplément de prix (1.500 €) face à la version 1.4 HDi reste d’ailleurs raisonnable, si l’on tient compte du supplément d’agrément prodigué par ce moteur. Comptez un prix de base de 18.540 € pour la version Trendy… Ce qui reste tout de même élevé ! Conclusion Le 1.6 HDi n’est plus à présenter, ses qualités de souplesse, de sobriété et de vigueur non plus, et il transfigure littéralement l’agrément de cette 1007. Sans aucun doute, le moteur à choisir pour ce modèle qui, ainsi équipé, est définitivement arrivé à maturité.