François Piette

2 JUL 2007

Petite maligne

Avec cette version break, Peugeot aurait pu se contenter d’augmenter le volume du coffre. Il n’en est rien…

Car dans la pratique, et bien que la 207 SW soit fortement apparentée à sa sœur berline, elle s’en distingue par de nombreux points. A commencer par le design. Identique à la berline jusqu’au montant B, il se caractérise par un mouvement de custode rappelant clairement la 407 SW, avec une flèche bicolore dessinée par le retour de la lunette arrière et la longue traînée des feux rouges qui s’étirent sur les flancs. Les portes arrière sont issues de la berline cinq portes jusqu’à la ligne de vitres, mais elles sont plus verticales dans leur partie supérieure, ce qui augmente sensiblement la surface vitrée. Quant au plancher, il a été étendu sur base de celui de la 207 CC en raison de la cinématique particulière de la banquette (nous y reviendrons). Plus haut à l’arrière En matière de gabarit, le porte-à-faux avant et l’empattement sont identiques à ceux de la berline. Si la SW fait 12 cm de plus, c’est donc uniquement sur le porte-à-faux arrière. La largeur n’a pas évolué, contrairement à la hauteur qui gagne 3,8 cm. Côté habitabilité, le nouveau profil de toit autorise un gain d’habitabilité de 1,7 cm à l’avant. A l’arrière, les assises sont positionnées 2 cm plus haut que dans la berline, ce qui permettra notamment aux enfants de mieux profiter du paysage. Notez que cette surélévation des sièges arrière s’accompagne également d’un recul de 1,5 cm de leur point d’ancrage, ce qui améliore l’espace aux genoux. De quoi profiter pleinement du toit panoramique en verre, traditionnelle signature des modèles SW de la marque au lion, mais dont la 206 SW ne bénéficiait pas. A une main On l’a dit, cette SW utilise un plancher allongé de CC. La raison est technique, et elle provient de la cinématique très particulière de la banquette arrière, laquelle peut être escamotée d’une seule main dans le plancher au moyen des palettes situées en haut des dossiers. Ce système, breveté par Peugeot, est extrêmement pratique à utiliser et offre une surface de chargement parfaitement plane de 1,7 m de long. Par contre, on est un peu déçu par le volume offert banquette en place : 428 litres, peut mieux faire (un Skoda Roomster offre 450 litres !). Mauvais point aussi pour la hauteur d’ouverture du hayon. Si vous êtes grand, vous le prendrez immanquablement dans la tête. Heureusement, ce dernier se rattrape par une ouverture dédoublée de la lunette en verre (actionnable via la télécommande la clé), ce qui est pratique dans les endroits exigus. Un mot enfin sur les moteurs, repris à l’identique de la berline. Pas de surprise, donc, en matière de comportement routier, même si la 207 SW bénéficie (comme la 207 RC) de la fonction SSP, qui permet à l’ESP de dialoguer avec l’assistance de direction en cas de freinage sur des surfaces d’adhérence différente (une roue dans l’herbe par exemple).
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