La Belgique, comme l’écrasante majorité des pays dans le monde, impose l’utilisation de plaque d’immatriculation solide, qui nécessite de percer des trous dans les pare-chocs avant et arrière ou, à tout le moins, de fixer un support dédié sur la carrosserie. De quoi frustrer les plus maniaques qui tiennent (et on peut les comprendre) à préserver leur monture dans son pristin état.
En Californie, on a décidé d’assouplir la règle en autorisant l’utilisation, à l’avant du véhicule, d’une plaque d’immatriculation autocollante. C’est qu’aux Etats-Unis les règles relatives à cette matière relèvent de la compétence des Etats. Là, trente et un Etats sur cinquante exigent l’utilisation d’une immatriculation à l’avant du véhicule. De quoi motiver une poignées de citoyens à faire du lobbying pour assouplir la règle avec, dans le cas de la Californie, un compromis particulièrement pratique.
Généralisation en vue ?
Le projet californien de plaque autocollante remonte à 2013. À l’époque, une première proposition de loi avait été rédigée, chargeant l’autorité locale compétente d’explorer des alternatives à la plaque en dur. Dans l’intervalle, l’entreprise License Plate Wrap a développé une solution technique qui a d’ores et déjà été testée sur une petite trentaine de véhicules utilisés par la California Highway Patrol. L’essai étant concluant, les Californiens peuvent désormais faire la demande d’une plaque autocollante dans le cadre d’un programme pilote. Ce dernier fera l’objet d’une évaluation l’année prochaine.
Huit modèles différents de plaques sont proposés aux propriétaires de véhicules automobiles, comprenant des couleurs et des motifs distincts. Reste à voir si l’initiative passera les frontières de la Californie et inspirera d’autres Etats américains, voire certains pays du Vieux Continent.