Que vous achetiez une voiture d’occasion auprès d’un professionnel (avec garantie incluse) ou d’un particulier, mieux vaut vous préparer un tant soit peu afin de mettre toutes les chances de votre côté en vue de la transaction avec le vendeur. C’est qu’on n’achète pas une voiture comme on achète une paire de chaussures, surtout lorsqu’il s’agit d’un véhicule d’occasion !

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Celui-ci exige en effet d’être examiné sous toutes ses coutures, afin de repérer les éventuels défauts et vices cachés qui pourraient devoir faire l’objet d’une réparation ultérieure. Une inspection en profondeur vous permettra de contourner les arnaques éventuelles et, dans le même temps, toute mauvaise surprise une fois le véhicule entre vos mains. Cette même phase de contrôle va aussi vous permettre de repérer ce qui pourrait faire l’objet d’une négociation avec le vendeur. Dans ce cadre, sachez que le prix demandé laisse quasiment toujours la place à une marge de négociation. Le vendeur s’attend donc à ce que vous discutiez. Reste à trouver de bons arguments !

1. L’état de la carrosserie

La “peau” de votre future monture est ce qu’on voit en premier. Si la carrosserie fait grise mine et est dégradée par la présence de griffes, de coups, de bosses voire de corrosion, c’est là l’un des meilleurs leviers pour tenter de diminuer le prix de vente du véhicule que vous convoitez.

2. L’état des accessoires

Dans la même veine, l’état des pneus, des jantes et enjoliveurs, ainsi que des clignotants et des phares est également une excellente arme de négociation. En outre, si tout ce petit monde a été négligé par le propriétaire du véhicule, il y a fort à parier que l’entretien de ce dernier a lui aussi été délaissé. Pour vous en assurer, jetez un œil au moteur et soyez attentif à la présence éventuelle de fuites, de rouille, de durites et conduits fissurés ou encore à l’état de la courroie. Faites-vous accompagner par quelqu’un si nécessaire !

3. L’état de l’habitacle

Rien de pire que de devoir passer un long trajet assis au sein d’un habitacle dégoûtant et malodorant. Pour éviter ce type de désagréments, commencez par vérifier l’état des sièges. Sont-ils maculés de taches, de trous, de déchirures et sont-ils défoncés par endroit ? Si le véhicule est ancien, la sellerie est-elle encore suffisamment confortable et assure-t-elle encore un certain maintien ? Jetez également un œil sous les tapis de sol qui peuvent cacher de belles surprises. En outre, comme à l’extérieur, assurez-vous que tous les équipements sont opérationnels : pensez à essayer la climatisation, le chauffage, les vitres électriques ou encore l’ordinateur de bord.

4. L’historique du véhicule

Autre argument massue dans toute négociation : la présence (ou l’absence) d’un historique complet du véhicule, et en particulier de son entretien. L’occasion de vous assurer qu’il est bien en ordre de contrôle technique et, si oui, depuis quand. Vérifiez également quelles réparations il a subi, quand les pneus ont été changés, s’il a connu plusieurs propriétaires et, enfin, que tous les documents sont bien présents (carnet d’entretien, carte grise, factures de garage, Car-Pass...). Plus la documentation fournie sera complète et le kilométrage limpide, plus vous en saurez sur l’histoire de la voiture et de ses éventuels couacs.

5. Soyez patient

Enfin, retenez que la patience constitue votre principal atout dans la négociation. Si, d’entrée de jeu, vous vous montrez trop intéressé, le vendeur pourra facilement prendre le dessus. N’hésitez donc pas à lui laisser entendre que vous lorgnez sur d’autres modèles et que vous avez tout votre temps pour prendre votre décision, même si ce n’est pas le cas ! Autre technique particulièrement efficace : donnez-lui l’impression que vous hésitez, mais qu’un petit geste sur le prix pourrait suffire à vous décider. Lorsque vous vous serez entendu sur un prix qui vous convient, concrétisez votre acquisition en faisant bien attention à choisir le meilleur moyen pour payer votre future voiture.

Dernier conseil : ne soyez pas trop exigeant et faites la part des choses entre l’usure normale du véhicule, en fonction de son âge ou son kilométrage, et un état qui vous semble anormalement dégradé. Dans tous les cas, assurez-vous que le véhicule a été entretenu régulièrement et utilisé en bon père de famille.