Berlinisé

Moins tarabiscoté que le précédent Scénic, le nouveau venu affiche des lignes plus tendues, plus harmonieuses, et aussi plus… germaniques ! C’est Renault qui l’affirme, en insistant sur l’aspect robuste, les assemblages de qualité et sur les larges épaules. La position de conduite se veut elle aussi plus proche de celle d’une berline, même si à l’usage, la différence est sensible, certes, mais on se sent toujours à bord d’un monovolume !

Un vrai gruyère

Dans l’habitacle, les espaces de rangement sont disséminés un peu partout, avec 86 litres disponibles au total. On trouve 4 trappes sous plancher, 4 tiroirs sous sièges, 6 poches aumônières, 2 tablettes et une console centrale en plus de la boîte à gant ! Le coffre a vu son volume augmenté depuis la précédente génération et propose désormais 555 litres.

Un GPS de série dès le 2ème niveau d'équipement

Renault insiste beaucoup sur son nouveau GPS Carminat TomTom, disponible dès l'exécution Expression ! Conjuguant les avantages de la navigation nomade et ceux du GPS embarqué, il est en effet proposé à un prix défiant toute concurrence ! Certes, il ne se montre pas aussi performant que l’offre Carminat haut de gamme, mais pour le prix… Toujours au niveau de l’info-divertissement, Renault innove en reprenant la planche de bord de la Grand Scénic, qui propose un écran couleur TFT personnalisable. Parmi les nouveautés, on note une caméra de recul, un système audio développé par Arkamys et la possiblité de connecter des baladeurs numériques ainsi que des clés USB.

Trains roulants et moteurs

Le Scénic reprend logiquement la plateforme de la nouvelle Mégane ainsi qu’une direction assistée peaufinée, pour un meilleur rendu. La volonté des ingénieurs était claire : rendre le Scénic nettement plus gratifiant à conduire. Au niveau des motorisations, Renault propose le 1.5 dCi en 85, 105 et 110 chevaux (avec FAP, dans ce dernier cas). Les 1.9 dCi 130 et 2.0 dCi 150 et 160 chevaux complètent la gamme. La boîte automatique est uniquement disponible sur le moteur de 150 chevaux. En essence, la gamme démarre avec le 1.6 l de 110 chevaux, s’enchaîne avec le 2 litres de 140 chevaux (uniquement associé à la boîte à variation continue CVT) et, enfin, se termine avec le 1.4 TCe qui fait figure de nouveauté, avec ses 130 chevaux et son turbo.

Qualité

Proposé à un tarif égal à la précédente version, ce nouveau Scénic en donne plus pour son argent grâce à l’équipement et aux prestations en hausse. La fiabilité et la qualité de construction figurent parmi les priorités du constructeur, qui garantit un coût d’utilisation quotidien en baisse de 20 à 30 % et des extensions de garantie meilleures marché.

A l’usage

Certes pratique, le Scénic marque la pas en terme de modularité face à la Toyota Verso qui propose des banquettes entièrement escamotables dans le plancher. Renault a pris le parti d’une banquette de deuxième rangée plus cossue, mais qui impose d’être soit rabattue contre les dossiers des sièges avant, soit ôtée !

Sur la route, il se comporte de manière sensiblement plus dynamique que son prédécesseur, avec un comportement routier plus franc. La direction a été optimisée, mais n’est toujours pas à citer en référence, son rendu artificiel la pénalisant. Le 1.5 dCi 110 chevaux qui équipait notre exemplaire constitue un excellent compromis, avec une nervosité tout à fait convenable et une sobriété qui se dément jamais. Certes, en charge et en côte, mieux vaudra prendre son mal en patience ou porter son dévolu sur le 1.9 dCi 130, mais les 110 chevaux du 1.5 l restent parfaitement suffisants dans la plupart des situations. De plus, son niveau sonore reste bien maîtrisé. Le confort à bord est acceptable, mais est devenu plus ferme qu’auparavant.