Non non, il ne s’agit pas de l’une des dernières trouvailles des équipes de l’émission Top Gear. Ici, c’est bel et bien le constructeur Volvo qui est à la manœuvre, le but étant d’aider les services d’urgence, et plus particulièrement les experts en désincarcération, à améliorer leurs interventions en cas d’accident grave.
Ce « crash test de l’extrême » permet en fait de simuler des collisions particulièrement violentes, plus encore que celles qui sont simulées lors d’un crash test conventionnel. L’expérience a consisté en la destruction de neuf véhicules, lâchés depuis la flèche d’une grue de 30 m de hauteur. De quoi suffisamment endommager les modèles impliqués afin de simuler les dégâts occasionnés lors d’un accident survenu à grande vitesse ou contre un véhicule lourd.
L’utilisation de véhicules récents a un autre intérêt : les secouristes s’entraînent habituellement sur des véhicules mis à la casse, des modèles ayant souvent plus de vingt ans. Or, en termes de résistance de l’acier, d’architecture de l’armature de sécurité et de durabilité globale, la différence est grande entre les voitures actuelles et celles construites il y a quinze ou vingt ans.
Au service de la sécurité de tout un chacun
On le sait, la vie des occupants d’un véhicule gravement accidenté ne tient parfois qu’à un fil. Il convient donc de les extraire rapidement mais avec prudence afin de pouvoir ensuite les conduire à l’hôpital dans des délais aussi brefs que possible.
Tous les résultats de cet impressionnant crash test ainsi que des différents exercices de désincarcération seront compilés dans un rapport. Celui-ci sera ensuite mis à la disposition des secouristes, tant suédois qu’européens, afin qu’ils puissent tirer parti de son contenu pour perfectionner les procédures de sauvetage et ainsi sauver plus de vies.
