Sur base des données de Moody's ESG solutions, une société internationale de collecte d’informations et d’évaluation des risques, l’ONG Greenpeace a dressé la liste des constructeurs automobiles dont les installations seraient les plus menacées en cas de catastrophe naturelle. On parle d’inondations, d’ouragans, de typhons, de températures caniculaires, de feux de forêt ou encore de sécheresses. Pas très réjouissant tout ça… 

Les constructeurs japonais en première ligne ! 

En tête du classement des constructeurs qui courent le plus de risques, on retrouve Toyota, suivi de Honda et Nissan. Un constat peu étonnant puisque les 3 constructeurs japonais disposent d’un grand nombre d’installations au pays du Soleil-Levant où les risques de voir une catastrophe climatique se produire sont très élevés ! La preuve, certaines usines Toyota et Honda ont récemment dû arrêter leur production à cause de la canicule… Tout en bas du classement, on retrouve les constructeurs européens qui sont donc les moins exposés. 

Pour les pousser à agir

Mais pourquoi Greenpeace dresse-t-il un tel constat ? Aider le secteur de l’automobile à se protéger en cas de catastrophe ? On ne peut pourtant pas dire que l’ONG porte les voitures de son cœur… Mais la réponse est finalement toute simple : si leurs installations encourent de tels risque, c’est à cause de leur production de CO2 ! Il faudrait donc qu’ils réduisent leur impact environnemental pour protéger leurs installations. Quoi de plus efficace que de mettre en lumière tout ce qu’ils pourraient perdre pour pousser les constructeurs à agir ? 

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