Ferrari 410 Superamerica (1956 - 1957)
V12 – 5 litres – 400 ch – 280 km/h– 34 exemplaires - >7 millions d’euros

Voici la GT la plus puissante, la plus brutale et la plus délicate à conduire des années 50. Destinée à une clientèle très fortunée et avide de performances hors normes (et principalement américaine), la 410 Superamerica combine un V12 de compétition de 5 litres délivrant près de 400 chevaux, avec un châssis très rustique… Quelque 34 exemplaires furent produits.

Mercedes 300 SL Coupé (1954 – 1957)
6 cylindres en ligne – 3 litres – 215 ch – 240 km/h – 1.400 exemplaires - >1,2 million d’euros

Ses portes de type papillon ont forgé sa légende. Mais la 300 SL, c’est nettement plus que ces éléments ouvrants : c’est aussi une voiture d’une rare sophistication technique (injection directe, carrosserie en aluminium sur demande) qui a vite été proclamée comme la première « supercar » au monde.

Aston Martin DB2 (1950 – 1953)
6 cylindres en ligne – 2,6 litres - 105 à 123 ch – 190 km/h - 411 exemplaires - >200.000 euros

Voici la première génération d’Aston Martin à porter les initiales de David Brown. Bien plus chères, plus lentes et moins élégantes que les Jaguar XK120, elles avaient un immense atout pour elles : un comportement routier de premier plan ! Les versions suivantes (DB2/4) pouvaient accueillir deux petits passagers supplémentaires au prix d’une ligne compromise.

AC Aceca (1954 – 1963)
6 cylindres en ligne – 2 à 2,6 litres – 90 à 125 ch – Plus de 180 km/h – 169 exemplaires - >150.000 euros

Ce n’est pas un hasard si Carroll Shelby utilisa cette plateforme pour ses Cobra ! Très bien dessinés, les châssis AC comptaient parmi les meilleurs de l’époque. La version Aceca, le coupé, est sans doute la plus élégante et utilisa trois moteurs à 6 cylindres. C’est le moteur Bristol (ex-BMW) qui lui va le mieux.

Chevrolet Corvette C1 (1953 – 1962)
6 cylindres en ligne ou V8 – 3,9 à 5,4 litres – 160 à 360 ch - Jusqu’à 230 km/h – 69.015 exemplaires - >50.000 euros

Si la Corvette a directement séduit avec sa plastique suggestive, les performances des premiers modèles n’avaient rien de fulgurantes. En 1955, Chevrolet propose également un V8 et tout de suite, les ventes s’enflamment !

Lancia Aurelia (1950 – 1958)
V6 – 2 à 2,5 litres – 75 à 118 ch – jusqu’à 185 km/h – 18.201 exemplaires (berlines comprises) - >120.000 euros (coupé)

Plus discrète et plus subtile que ses concurrentes, la Lancia Aurelia est un monument de raffinement à l’italienne. Superbement construite, elle profite de véritables avancées pour l’époque, à commencer par son moteur V6, le premier d’une voiture de série. Pointons également son architecture « transaxle », avec boîte de vitesse accolée au pont arrière pour une meilleure répartition des masses.

Jaguar XK120 (1948 – 1954)
6 cylindres en ligne – 3,4 litres – 160 à 190 ch – 192 km/h – 12.055 exemplaires - >80.000 euros

Superbe, ultra performante et incroyablement peu onéreuse, la Jaguar XK120 fût l’une des sportives les plus convoitées de ce début des années 50. Certes, son comportement routier n’était pas à la hauteur, mais comment résister à ces lignes bondissantes ? Plus étriqué, le coupé est également mieux fini et encore plus irrésistible.

Bentley R-Type Continental (1952 – 1955)
6 cylindres en ligne – 4,6 litres – +/- 150 ch – 164 km/h – 208 exemplaires - >1 million d’euros

Ce très étonnant coupé à la ligne fluide était à sa sortie, la voiture à 4 places la plus rapide. D’une qualité de construction impressionnante, ces modèles ne changent que très rarement de mains, tant leurs propriétaires en sont satisfaits !

Maserati A6G54 (1954 – 1956)
6 cylindres en ligne – 2 litres – 150 à 160 ch - 210 km/h – 60 exemplaires - >800.000 euros

Au début des années 50, Maserati, à l’instar de Ferrari d’ailleurs, ne s’intéressait que très peu aux voitures de série. Quelques modèles furent malgré tout produits pour des clients exigeants. La technique, directement inspirée de la compétition, était au meilleur niveau : le petit 6 cylindres affichait ainsi un rendement très élevé grâce à son double arbre à cames en tête et à son double allumage.

BMW 507 (1955 – 1959)
V8 – 3,2 litres – 150 ch – 217 km/h – 254 exemplaires - >1,5 million d’euros

Elvis en était fou. Une plastique de rêve, un moteur V8 sonore et disponible et un comportement routier agile : la 507 aurait pu devenir une véritable référence sportive si… elle n’avait pas une certaine Mercedes 300 SL comme concurrente !

Facel Véga HK500 (1958 – 1961)
V8 – 5,9 à 6,3 litres – 335 à 390 ch – 240 km/h – 490 exemplaires - >150.000 euros

Voici la dernière grande GT française. Un style d’une belle élégance, un puissant moteur V8 américain sous le capot et une finition de très haut niveau. Ces voitures étaient à l’époque, particulièrement populaires auprès des stars du showbiz !

Fiat 8V (1952 – 1954)
V8 – 2 litres – 105 à 127 ch – 205 km/h – 114 exemplaires - >1 million d’euros

En ce début des années 50, Fiat désire s’essayer au haut-de-gamme et vendre aux Etats-Unis. Utilisant un moteur V8 de faible cylindrée, ce modèle n’a finalement jamais réussi à pleinement convaincre. Divers carrossiers habillèrent ces voitures, parfois avec des résultats très suggestifs !