Audi A2 (2000 – 2005)

Une petite citadine compacte, pratique et arborant les 4 anneaux ! Que demander de plus ? C’est en effet cette carte de visite alléchante que présentait l’Audi A2 en 2000. Hélas, côté technologique, elle poussait le bouchon un peu trop loin avec une carrosserie entièrement en aluminium. La légèreté était garantie, de même que la sobriété et… le prix ! Trop costaud, ce dernier ruina la carrière de la petite Audi…

Renault Avantime (2001 – 2003)

A la base, l’idée pouvait séduire : les couples ayant connu le monovolume et sa position de conduite dominante pouvaient, une fois les enfants sortis du bercail, être alléchés par quelque chose de plus glamour, mais conservant toujours ladite position. D’où ce concept de « monovolume coupé » ! Malheureusement, si l’engin débordait d’idées novatrices, la qualité de fabrication n’a pas suivi, de même que la clientèle et moins de 9.000 exemplaires furent produits…

Triumph Stag (1970 – 1978)

Pour séduire les Etats-Unis et ses dollars, Triumph n’y va pas par quatre chemins : le constructeur anglais développe un prestigieux cabriolet à 4 places, avec toit en « T » pour raisons de sécurité et à moteur V8 maison. La ligne, de Michelotti, fait des ravages, la voiture roule bien, mais moins de 3.000 exemplaires furent exportés aux Etats-Unis. La raison ? Le V8, trop fragile, mal conçu et toujours prêt à surchauffer au premier embouteillage…

NSU Ro 80 (1967 – 1977)

Certains la considèrent comme la Citroën DS allemande et d’un point de vue technique, on ne peut leur donner tort : moteur rotatif Wankel, traction avant, boîte semi-automatique… La NSU cumule les originalités, mais se présente sous l’aspect sérieux et rassurant d’une berline bien construite. Hélas, son original moteur Wankel souffrait d’une fiabilité problématique, demandant une réfection dès 50.000 km… Ajoutez à cela une consommation importante combinée au premier choc pétrolier en 1973 et vous comprendrez les raisons de son échec…

MGC (1967 – 1969)

Retournons du côté de la perfide Albion. La vénérable  « British Motor Corporation » entendait remplacer la vieillissante mais grondante Austin Healey 3000 avec une version poussée de la bien connue MGB. Pour ce faire, le 4 cylindres de 1,8 l de cette dernière est remplacé par un 6 cylindres de 2,9 l ! La puissance et le couple sont en hausse, mais malheureusement, le poids aussi. L’équilibre de la MGB est perdu, la voiture veut toujours tirer tout droit, alors que les performances manquent de panache. Deux ans plus tard, le rideau tombe…