Ferrari 250 GT SWB California Spyder (1958-1962)

Première lignée à avoir quitté le monde de l’artisanat (enfin, plus ou moins), la série des 250 chez Ferrari est également la plus glorieuse de toutes. Le V12 3 litres Colombo est l’un des meilleurs moteurs de son époque et le style révèle un PininFarina au sommet de sa forme. Les courbes sublimes se mêlent à un châssis court et à un moteur de 280 chevaux, tous deux hérités de la compétition.

Ferrari 275 GTB (1963-1968)

Un modèle de classicisme. Des formes sensuelles, un arrière retroussé et un museau simple, mais évocateur. La 275 GTB ne sombre pas dans l’extravagance de certains modèles actuels, mais provoque néanmoins le coup de foudre. Les toutes premières ont connu leurs problèmes, mais sur la route, elles se révèlent également les plus jouissives. Quant au V12, il délivre entre 280 et 300 chevaux.

Ferrari F40 (1987-1992)

Dernière voiture à avoir été élaborée du vivant d’Enzo, la F40 en a fait baver plus d’un, au point d’avoir été écoulée au marché noir ! Son côté brut de fonderie explique l’habitacle rudimentaire. Pas de V12, mais un V8 biturbo d’une rare violence et une allure agressive au possible. Bestiale, aujourd’hui encore, et à appréhender en connaissance de cause !

Ferrari 458 Italia (2009-…)

La série des Ferrari à moteur V8 trouve naturellement son point culminant avec cette dernière venue, la 458 Italia. Celle-ci sera probablement la dernière de la lignée à embarquer un moteur atmosphérique. Et quel moteur : 4,5 litres et 570 chevaux à 9.000 tr/min. La version « Speciale », plus radicale encore, en rajoute même une trentaine !

Ferrari F12berlinetta (2012-…)

Une Ferrari, à en croire les authentiques puristes (ou autoproclamés comme tels…), se doit d’embarquer un V12 à l’avant et ne comporter que 2 places. Aujourd’hui, seule la F12 répond à ce cahier de charges. Et si la ligne est plus alambiquée qu’auparavant, elle dévoile un véritable festival technique : V12 de 6,3 l, 740 chevaux à 8.250 tr/min, 340 km/h et 3,1 secondes au 0 à 100 km/h !

Sur le banc de touche…

Pas facile de ne sélectionner que cinq modèles parmi une gamme pléthorique en chefs-d’œuvre. En voici quelques-uns, qui ont échoué de peu à notre sélection : la 250 GTO, la plus mythique et la plus chère, mais destinée avant tout à la compétition ; la LaFerrari, la plus extrême, l’apogée de la marque, mais qui peut l’exploiter et où ? ; la F355, celle qui a remis Ferrari sur des rails, une vraie réussite, mais éclipsée par les modèles qui ont suivi ; la 365 GTB/4 Daytona, la GT par excellence, fiable de surcroît, mais effacée à l’époque par la plus démoniaque Lamborghini Miura.