Toyota croît profondément aux vertus des moteurs hybrides essence/électricité, mais est bien conscient que le diesel reste incontournable sur certains marchés. « Chez Toyota, nous sommes convaincus qu’il ne faut pas se cantonner à une seule voie pour relever les défis écologiques auxquels est confrontée notre industrie. La technologie hybride est au cœur de notre stratégie de mobilité durable, mais nous pensons que le diesel propre a également un rôle à jouer en Europe », déclare Didier Leroy, le patron de Toyota Europe. 

Pour diminuer les coûts de développement et gagner du temps, Toyota s’est cherché un partenaire et a signé un contrat avec BMW il y a deux ans. Pas seulement pour la livraison de moteurs diesel, mais aussi pour le développement commun d’un système de pile à combustible, pour le partage éventuel d’une plate-forme de voiture sportive et pour la recherche en matière de batteries lithium-air. 

La première étape, c’est ce Verso 1.6 D-4D, équipé du moteur diesel que l’on connaît déjà dans la Mini actuelle (en fin de vie). Les ingénieurs de chez Toyota ont modifié quelques pièces afin d’assurer un accord parfait entre le moteur, la boîte de vitesses Toyota et l’électronique. On note entre autres de nouveaux supports moteur, un nouveau volant bi-masse et un nouveau Stop&Start.

Le Verso 1.6 D-4D délivre 112 ch et un couple de 270 Nm, pour des émissions de CO2 de 119 g/km. Les plus gros moteurs diesel Toyota (124, 150 et 177 ch) restent disponibles dans la gamme.