Option intelligente pour permettre la mobilité multimodale, concurrence déloyale pour les taxis traditionnels... Que l'on soit pour ou contre le modèle économique de l'entreprise, pour beaucoup de gens, les « Uber » (outre les services de livraison de repas) sont aujourd'hui incontournables. Mais l’entreprise entend rapidement se verdir…

Électrique dès 2030

Alors qu'Uber avait précédemment annoncé 2040 comme date butoir pour la transition vers la voiture électrique, Dara Khosrowshahi, le PDG d'Uber a déclaré à CBS News que le changement interviendrait 10 ans plus tôt, soit en 2030. A partir de cette date, les conducteurs sans voiture électrique ne seront plus les bienvenus sur la plateforme. L'entreprise dit ainsi vouloir apporter sa contribution à une mobilité plus propre. Ce n'est peut-être pas un luxe inutile, compte tenu d'une étude réalisée il y a quelques années, selon laquelle Uber crée plus de problèmes qu'il n'en résout.

Si 2030 semble encore bien loin, aux États-Unis, Uber offre déjà à ses clients la possibilité d'opter uniquement pour des trajets en véhicules électriques. Une option dont bénéficieront bientôt les utilisateurs européens de la plateforme. Aux Etats-Unis, pour aider les conducteurs dans cette transition vers l’électrique, la société verse un dollar supplémentaire par trajet en véhicule électrique. En outre, Uber a conclu des accords avec les exploitants de bornes de recharge pour permettre aux conducteurs de se recharger à moindre coût. Enfin, la société a également passé un accord avec la société de location Hertz, qui permet aux conducteurs de louer des voitures électriques à des tarifs réduits. Les chauffeurs Uber profiteront-ils bientôt d’un modèle conçu spécifiquement pour eux


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