Avec ses lignes particulières et très personnelles, la Cougar devait faire oublier la Probe qui fut un échec. Pour ce nouveau modèle, Ford s’employa donc à repartir d’une base saine : les trains roulants sont affutés et les aspects pratiques sont soignés avec notamment un hayon arrière. Sous le capot, deux moteurs sont proposés : un 4 cylindres 2 l de 131 ch et un V6 de 2,5 l et 170 ch. Les amateurs de conduite détendue pouvaient même opter pour une boîte automatique à 4 rapports dans le cas de cette dernière version ! Quant au marché américain, il est servi par un modèle identique, mais vendu sous la marque Mercury.
Ligne trop personnelle ?
Lors des premiers essais presse, la Cougar laisse une très bonne impression aux journalistes : si la finition est plutôt décevante, le comportement routier est à la hauteur des prétentions et les performances sont de bon niveau. Pourtant, la sauce ne prend pas et les ventes ont du mal à décoller. Serait-ce à cause de la ligne trop personnelle ? Ou bien ce segment de niche avait-il déjà fait son temps ? Toujours est-il que Ford ne peut nier l’évidence : la Cougar est un échec, tout comme la précédente Probe. En 2002, après moins de 4 années de production, le modèle est abandonné et non remplacé.
Aujourd’hui
Quelque 20 années après la fin de sa commercialisation, la Ford Cougar semble enfin sortir du purgatoire : quelques collectionneurs et amateurs de « youngtimers » s’y intéressent. Séduits par sa ligne atypique et son comportement routier, ces propriétaires doivent toutefois composer avec des pièces spécifiques parfois compliquées à trouver, notamment en cas d’accrochage. La bonne nouvelle, c’est que d’un point de technique, la mécanique présente une fiabilité ferroviaire. Pour environ 3.000 euros, vous devriez trouver votre bonheur !