Ferrari a récemment brisé de nombreux tabous. Si, voilà dix ans, une Ferrari électrique paraissait invraisemblable, la société a annoncé la semaine dernière qu'elle allait construire une nouvelle usine spécialement conçue pour ses voitures à 0 émission. Quant au SUV, c’est bientôt une réalité… Une chose, pourtant, n'arrivera jamais...
Le facteur humain
Selon Benedetto Vigna, CEO de Ferrari, aucun client ne paiera pour qu'un ordinateur remplace le conducteur dans une de ses voitures. Le CEO a déclaré dans une interview accordée à Bloomberg : "Nous nous en tiendrons au niveau 2 ou au niveau 2+, nous n'irons pas jusqu'à la conduite autonome de niveau 4 ou 5. Tout simplement parce que nous voulons que l'être humain, que nous plaçons toujours au centre, puisse profiter de l'expérience de conduite." Si vous désirez savoir à quoi correspondent ces niveaux, nous vous renvoyons vers notre explicatif.
Ferrari introduira donc des systèmes d'aide à la conduite dans ses voitures, mais le conducteur restera toujours aux commandes et pourra donc toujours profiter du plaisir de conduire. Et ce plaisir de conduire semble apparemment très convaincant ! Lors d'une conférence de presse, M. Vigna a expliqué avoir reçu la visite de spécialistes de l'intelligence artificielle, désireux de convaincre Ferrari d'adopter la conduite autonome. Il leur a offert un tour du circuit de Fiorano avec l'un des pilotes d'essai de la marque. Après cette expérience, les spécialistes furent convaincus que leur présentation n’aurait aucun sens !