Arnaud Henckaerts

16 FÉV 2023

VDL Nedcar : cette usine néerlandaise produira les X‑Bus et Evetta

VDL Nedcar s’est vue menacée lorsque BMW a décidé de lui retirer la production de la Mini. Heureusement, il semble qu’elle ait une solution de repli.

Hier, nous vous annoncions l’arrivée de la première Mini Cabriolet électrique. Ses 999 unités seront construites aux Pays-Bas, où VDL Nedcar assure la production de la génération actuelle de la Mini. Le contrat arrive toutefois à son terme et BMW, le propriétaire de Mini, n’a prévu aucune nouvelle coopération. Tout n’est cependant pas perdu pour le Néerlandais : un nouveau contrat se profile à l'horizon pour l'usine indépendante située à Born, dans le Limbourg néerlandais. En effet, l'entreprise a signé un accord avec la société allemande Electric Brands pour construire les XBus et Evetta.

Une première étape

Depuis 2014, les quelque 4.000 employés de VDL Nedcar ont assemblé plus d'un million de voitures, en compris les BMW X1, Mini Countryman, ainsi que la Mini à trois portes et la Mini Cabriolet. BMW a toutefois décidé de construite lui-même ses propres voitures… La société néerlandaise a donc cherché d'autres clients, comme Canoo et Rivian. Ces derniers projets sont tombés à l’eau, mais VDL Nedcar a finalement conclu un accord avec Electric Brands. L'Evetta (une version moderne de la BMW Isetta, à l’instar la Microlino) devrait sortir des chaînes de montage dès 2024. Quant au Xbus (qui sera aussi dérivé en version camping-car), il sortira un an plus tard.

Electric Brands annonce des commandes pour 1.000 exemplaires de l'Evetta et de 16.000 XBus.  Ces deux modèles ne représentent donc pas un volume suffisant pour faire tourner l'usine à son rythme actuel. VDL Nedcar voit toutefois un grand potentiel dans ces véhicules légers de classe L7e : voilà pourquoi elle lance un « Mobility Innovation Centre » pour rechercher elle-même des solutions en matière de mobilité durable. Elle espère ainsi attirer d'autres entreprises désireuses de faire construire des véhicules similaires. Cette décision pourrait être la bonne, car les « micro-cars » ont le vent en poupe et pourraient se profiler comme une alternative aux « vraies » voitures, de plus en plus coûteuses, pour un certain nombre de personnes.


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