En 1971, Ferrari surprend en remplaçant la noble Daytona par une berlinette à moteur boxer central arrière, la 365 GTB4. La révolution est en route chez Ferrari, qui persévère dans cette voie en 1984, lorsque la marque présente la célèbre Testarossa. Cette dernière connaît une évolution assez profonde en 1992, avec la 512 TR. Produite à 2.261 exemplaires jusqu’en 1994, elle sera remplacée par la 512M, l’ultime opus de la Testarossa. Les phares basculants disparaissent alors au profit d’optiques carénées qui ne seront pas au goût de tous, mais la mécanique gagne encore en puissance.
Plus de 300 km/h !
De l’avis de nombreux spécialistes, la 512TR est LA Testarossa à avoir dans son garage. Son 12 cylindres à plat de 4,9 litres est poussé à 428 chevaux à 6.750 tr/min et exhale l’une des plus sensationnelles sonorités qui soient. Un bonheur pour les oreilles, tandis que le dos est vigoureusement massé par le couple de 51 MKg. Pas de boîte robotisée au programme, mais une unité manuelle à 5 rapports, ainsi qu’un différentiel autobloquant.
Esprit GT
Lourde, physique et dénuée d’aides électroniques, la 512 TR est une voiture virile, mais à l’esprit GT. Relativement spacieuse et confortable, elle se destine aux voyages au long cours, dans la sonorité rauque du 12 à plat. A ce sujet, si certains trouvent sa voix trop étouffée, il est possible aujourd’hui de libérer les orgues avec un échappement inox plus permissif, à l’instar du modèle de la vidéo, équipé d’un échappement FUCHS.
Un bon investissement
S’il y a quelques années encore, il était possible de trouver un exemplaire contre 60.000 €, aujourd’hui, il s’agit de tabler sur une somme nettement plus conséquente : vous ne trouverez pas grand-chose sous 150.000 € et les beaux exemplaires dépassent les 200.000 € !