Acteur incontournable du marché, le pick-up Ranger de Ford nous revient encore plus surdoué pour sa nouvelle vie. Après avoir découvert ses qualités lors de notre première prise en main et fait le tour des principales innovations apportées par sa nouvelle génération, étudions cette fois dans le détail sa grille tarifaire.
Ranger… Raptor ou non ?
Premier choix à effectuer au moment de configurer le Ranger de ses rêves : trancher si l’on souhaite, ou non, le commander dans sa variante sportive griffée Raptor. Compte tenu de l’impressionnante efficacité de ses liaisons au sol spécifiques, de son look encore plus alléchant et de la qualité générale de la préparation, on pourrait vraiment avoir envie de se laisser tenter. Mais restons raisonnables et optons ensemble plutôt pour un Ranger « normal ».
Double cabine, uniquement
Ce choix arrêté, on ne perdra pas non plus trop de temps à sélectionner la silhouette de notre Ranger idéal. Sur notre marché, la nouvelle génération n’est en effet proposée qu’avec sa version la plus populaire dite « double cabine ». Cela signifie que l’on jouit de 5 vraies places confortables et facilement accessibles avec de grandes portières aussi à l’arrière. La benne reste toutefois aussi déjà très pratique. Pour sa nouvelle vie, le Ranger profite d’ailleurs de sa largeur en hausse pour étirer aussi sa zone de chargement à l’arrière. La largeur de chargement atteignant jusqu'à 1.224 mm, on peut même dorénavant accueillir une euro-palette standard entre ses passages de roue. Bref, on s’oriente vers un Ranger double cabine.
4 ou 6 cylindres ?
Deux questions vont encore se poser à nous pour établir la configuration de notre Ranger idéal. D’une part, retenons-nous la ligne Wildtrak ou la ligne Platinum ? Et, d’autre part, allons-nous nous orienter vers le moteur quatre cylindres diesel 2.0 EcoBlue de 205 ch ou lorgner vers le V6 diesel 3.0 l EcoBlue de 240 ch (dans l’attente de sa future version hybride rechargeable PHEV prévue pour 2025). Répondre à l’une de ces questions équivaudra, de toute façon, à répondre aux deux en même temps ! Ford propose, en effet, (du moins pour le moment) le quatre cylindres qu’en Wildtrak et le six cylindres qu’en Platinum.
Bref, concentrons-nous d’abord sur la partie moteur. Indiscutablement, le V6 séduit grâce à sa rondeur et sa sonorité plus feutrée. Une « force tranquille » surtout à privilégier si l’on est amené à tracter/transporter régulièrement de très lourdes charges. Mais, à nouveau, restons raisonnables et lorgnons vers le quatre cylindres. Déjà, car son couple généreux de 500 Nm (contre 600 Nm pour le V6) l’aide à offrir des prestations déjà très toniques, certes au prix d’un râle un peu moins noble lors des fortes charges. Mais aussi car, de toute façon, ce bloc 4 cylindres peut lui aussi déjà tracter jusqu’à 3.500 kg en cas de besoin comme le V6. On ne sera donc pas limité sur ce plan pour des transports « exceptionnels » en cas de besoin. Mais en revanche, à l’usage, le quatre cylindres se montre encore plus économe en gazole. On peut rester proche de la barre des 9 l/100 km de son homologation WLTP (à partir de 8,8 l/100 km) tandis que le V6 tire plutôt au-delà des 10l/100 km (10,1 l/100 km WLTP). Et puis, pour terminer de nous convaincre, rappelons-nous que le 2.0 EcoBlue dispose lui aussi en série tant de l’excellente boîte automatique à 10 rapports que de la transmission intégrale sophistiquée e-4WD (utilisable tant en 4X2 qu’en 4X4 même sur routes, ce qui reste rare pour un pick-up).
Wildtrak : look et équipement
En sélectionnant le moteur quatre cylindres pour animer notre Ranger idéal, on répond automatiquement à la dernière question encore ouverte… Retenons donc la ligne d’équipement Wildtrak, puisque la version Platinum positionnée comme le haut de gamme « chic » du catalogue Ranger n’est proposée, on l’a écrit, qu’avec le V6.
Cela dit, il n’y a pas de quoi être déçu. Déjà, d’une part, car le look de la version Wildtrak nous plaît davantage que celui de la Platinum plus « chic » compte tenu de son positionnement plus huppé. Et on préfère aussi ses sièges avec les surpiqûres orange. Mais bon, ça c’est une question de goût. On notera toutefois surtout que Ford offre un équipement de série déjà particulièrement complet à son Ranger Wildtrak. On dispose, par exemple, du SYNC 4 avec son grand écran vertical de 12 pouces intégrant la navigation et la caméra de recul, mais également de l’alerte de franchissement de ligne, de la climatisation automatique à deux zones, des sièges avant et du volant chauffants, etc.
Prix Ford Ranger Wildtrak
On arrive donc doucement à la fin de notre petit voyage pour sélectionner le Ranger idéal à nos yeux. Le Ford Ranger 2.0 l EcoBlue Wildtrak est disponible à partir de 44.750 € HTVA (ce sont les prix HTVA qui sont utilisés dans l’univers des véhicules utilitaires, la clientèle visée étant généralement professionnelle). Mais sachez que Ford propose en ce moment une promotion permettant de réduire ce prix catalogue HTVA de 6.500 € pour les professionnels ! Bref, cela permet déjà de repartir en ce moment au volant d’un Ranger 2.0 EcoBlue Wildtrak à partir de 38.250 € HTVA. Vu les prestations assurées et l’équipement de série proposé, voilà qui est très alléchant…
Renting financier ou leasing opérationnel
Pour être complet, notons enfin que si l’on préfère éviter une solution de financement classique, l’offre promotionnelle actuelle de Ford pour les professionnels comprend aussi d’alléchantes formules de renting financier ou de leasing opérationnel. Comptez 475 € HTVA/mois durant 60 mois après un acompte de 8.950 € avec une option de rachat de 20 % pour le Ranger 2.0 EcoBlue Wildtrak en renting financier. Ou un loyer de 659 € HTVA/mois pour un leasing opérationnel sur base d’un contrat de 60 mois / 75.000 km.