Question style…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le facelift se limite à bien peu de choses. Extérieurement, il s’agira de sortir le microscope pour noter les différences : de nouveaux phares, deux nouvelles teintes (Biarritz Blue et Twilight Bronze), un intérieur remanié via de nouvelles teintes, un nouvel éclairage et une console revue, un volant à trois branches et de nouvelles jantes. Et c’est tout.

R-Design

L’apparence se fait ici des plus musclées, avec des boucliers spécifiques, des LED intégrés en guise de clignotants, des rétroviseurs finis en métal brossé ainsi que des jantes de 18 pouces spécifiques. A noter que toute la panoplie de moteurs est disponible avec ce look musclé. En somme, prenez la avec le moteur DRIVe, le 1.6 l diesel n’émettant que 119 g/km, et vous aurez un break à la carrure de panthère mais au cœur de troglodyte !

Du cuir partout !

Chez Volvo, les habitacles, on sait s’y faire. Une délicieuse ambiance s’en émane et les récentes retouches visent le tableau de bord et les panneaux de porte, qui s’ornent d’un cuir surpiqué pour la version Executive (S80). Détails chocs, les sièges sont ventilés et massants, une horloge analogique s’invite à bord, les carpettes se font épaisses et, surtout, il est possible d’intégrer un frigo à l’arrière, avec le set de verres en cristal suédois !

Volvo Sensus

Sensus ? Kesako ? Un nouveau système d’info-divertissement, placé au sommet de la console centrale. Ce dernier s’affiche sur un écran de 5 ou 7 pouces et peut être contrôlé depuis les boutons situés sur le volant. Intégrant le GPS et connecté avec le milieu qui l’entoure (il est capable de déterminer le nombre de places restantes dans un parking, de réserver une table au restaurant…), il jette donc l’antique système aux orties ! Ce dernier émergeait de la planche de bord pour finir par se dresser tel un Bobby protégeant la royale famille, tout en affichant une ergonomie désastreuse… Aux oubliettes !

Voilà un élément clé résolu pour se rapprocher d’autant de ces intouchables berlines germaniques ! D’autant que, désormais, il est possible de déverrouiller, préchauffer et exécuter un check-up de sa voiture à distance, depuis votre smartphone !

Sécurité active

C’est le couple S60/V60 qui a inauguré la voie que les V70, XC70 et autres S80 se sont empressées de suivre ! Dans le sac de nouveautés, on note le système de détection de piéton (et paré à freiner d’autorité si vous vous apprêtez à en broyer un), le régulateur de vitesse actif (calant votre vitesse sur celle de la voiture qui vous précède), qui plus est détecteur anti-collision, et le bien connu City Safety, qui freine tout seul la voiture s’il détecte un obstacle devant lui.

Dans la pratique, si tous ces systèmes rassurent, le régulateur de vitesse actif est plutôt énervant car il laisse un espace trop généreux entre vous et la voiture qui précède, ce qui incite les autres usagers à venir s’intercaler devant vous (obligeant le système à freiner pour garder ses distances de sécurité… Et rebelote…).

Plus de punch !

Si l’ensemble des motorisations a fait l’objet d’une refonte pour une plus grande sobriété, c’est principalement le D5 qui a monopolisé la plus grande attention, avec une puissance grimpant à 215 chevaux et un couple affichant désormais 440 Nm… Pour la boîte automatique ! Avec la boîte manuelle, cette dernière valeur est ramenée à 420 Nm. Ainsi dotée, la D5 manuelle n’émet que 129 grammes de CO2 au kilomètre, ce qui correspond à une consommation moyenne de 4,9 l/100 km ! Merci le Start&Stop !

En route !

Armée du D5, la S80 est une arme à avaler les kilomètres ! Son 5 cylindres gronde un peu trop dans l’habitacle, mais le punch qui en découle est des plus appréciables ! Confort et dynamisme sont assurés, tout comme l’ambiance reposante à bord !

La V70 DRIVe est probablement la plus étonnante ! Certes, les 115 chevaux du petit 1.6 l diesel sont un peu à la peine pour arracher avec vigueur ce grand break d’une position arrêtée, mais une fois en mouvement, les reprises sont largement suffisantes et la consommation, au raz des pâquerettes !

Le D3 est un excellent compromis : un moteur musical, mais silencieux et des reprises vigoureuses ! Mais autant la préférer en boîte automatique, le manque de couple sous les 1.500 tr/min étant alors occulté. Reste aussi la consommation, plus importante sur ce 5 cylindres que sur les 4 cylindres de la concurrence.