Imaginez que vous roulez en ville à bord du nouveau Touran. Trouver une place de parking est déjà un calvaire mais pas autant que celui d’effectuer un créneau. Heureusement, Volkswagen a pensé à vous. En option (de 350 à 650 € suivant la version), vous pouvez choisir le tout nouveau système Park Assist qui effectue la manœuvre à votre place. Grâce à deux capteurs situés de part et d’autre de la voiture, l’ordinateur repère des espaces de parking à droite ou à gauche de la route, à condition de rouler à 30 km/h maximum. Lorsqu’une place est détectée, il ne vous reste plus qu’à vous arrêter, passer la marche arrière et le volant tourne pour tout seul pour vous. Une fois l’arrière du monospace en place, il ne reste plus qu’à enclencher la marche avant et le volant tourne à nouveau dans l’autre sens de façon à placer l’avant grâce aux avertisseurs de distance. En tout, la manœuvre prend 15 secondes et le système se montre bluffant lorsqu’on l’essaie pour la première fois.
Park Assist peu réaliste
Cependant, quelques réserves sont à formuler concernant son utilisation au quotidien. Tout d’abord, le Park Assist ne détecte que des places mesurant 70 cm en plus de la longueur de la voiture, à l’avant comme à l’arrière. Or dans les villes, il est rare de trouver des emplacements aussi grands ! De plus, les voitures se situant devant et derrière doivent se situer au même niveau du trottoir, alors que ce dernier doit être bien droit, empêchant l’utilisation de cette fonction dans des zones courbes. Bilan encourageant mais mitigé donc !
Calandre d'Eos
Commercialisé depuis 2003, le Touran vient de subir une légère cure de jouvence. Extérieurement, elle se caractérise par une nouvelle grille de calandre qui caractérise les véhicules de la marque, ainsi que de nouveaux phares semblables à ceux de l’Eos. L’arrière, lui, reste presque identique avec seulement des feux plus expressifs. A l’intérieur, peu de changements majeurs sont à signaler avec un nouveau volant à 3 branches et des placages en aluminium.
Les vraies nouveautés se trouvent plutôt sous le capot. En effet, l’excellent moteur essence 1.4 TSI prend place dans le Touran en deux versions : 140 et 170 ch. Doté d’un compresseur et d’un turbo, se bloc fait preuve d’une telle vivacité et élasticité que l’on a du mal à y croire ! Intéressante, l’offre en essence est complétée par un 1.6 fort de 102 qui ouvre la gamme.
Du côté des diesels, les sempiternels TDI sont déclinés ici en plusieurs variantes. En 1,9 litres, deux puissances sont disponibles : 90 et 105 ch. En 2 litres, le bloc est disponible en 136 ch et 170 ch.
DSG pour tous
Commandés par une boite mécanique à 6 rapports, ces moteurs sont disponibles (à partir de 105 ch) avec l’excellente boite pilotée DSG à double embrayage, de série sur TDI 170. Rapide et sans à-coups, cette dernière se révèle particulièrement agréable, également en mode entièrement automatique. Proposant des unités plus lentes, la concurrence n’a qu’à bien se tenir…
Suspensions fermes
Sur les routes italiennes de notre essai, la Touran a révélé un comportement excellent, grâce à des réglages de suspension fermes. Dans sa version 1.4 TSI 140 ch, elle fait preuve d’une bonne volonté évidente, aidée par son couple de 220 Nm. Dans sa version TDI 90, ses performances sont beaucoup plus limitées sans toutefois être ridicules. Grâce à sa boite à 6 rapports, elle fait preuve d’une grande sobriété avec une consommation se situant aux environs de 6 litres/100 km.