Lancée en 1953 avec un moteur chétif, la Corvette faillit être abandonnée faute de performances décentes. Mais elle a rapidement pris du galon et, dans les années 60, le modèle atteint une certaine forme d’apogée : l’allure est bestiale à souhait et les gros V8 cubant parfois près de 7 litres affichent des puissances absolument monstrueuses. Deux décennies plus tard, les normes plus strictes et les assurances hors de prix pour les voitures puissantes ont considérablement muselé la belle, qui a vu sa puissance quasiment divisée par deux, pour certaines versions !
Les éléments de la réussite
En 1983, Chevrolet lance la quatrième génération de sa Corvette et l’inscrit dans son époque : lignes tendues, habitable moderne, suspensions indépendantes et instrumentation en partie digitale. Les recettes du passé ne sont pas oubliées, loin de là : le V8 est toujours identique et la carrosserie reste en plastique.
Aujourd’hui
Les 205 chevaux (pour les premières versions) de son V8 de 5,7 l n’impressionneront personne, mais le couple est là et surtout, le « glouglou » à l’échappement rappelle les plus belles heures du modèle. Généralement vendue en boîte automatique, la Corvette se déguste toit T-top démonté, cheveux au vent et coude à la portière, en roulant sur le couple. Pour les plus sportifs, sachez que les versions LT sont nettement plus velues (jusqu’à plus de 330 chevaux) mais le fin du fin, c’est la ZR-1 développée par Lotus, avec trains roulants affûtés, boîte mécanique à 6 vitesses et moteur tout alu, délivrant jusqu’à 400 chevaux !