Depuis la fin du mois de septembre, on sait que l’Europe va finalement suivre les injonctions de l’industrie automobile et assouplir les règles d’émissions prévues par la norme Euro 7. Un compromis a pu être dégagé, celui-ci se basant sur le maintien des limites d’émissions de la norme Euro 6 pour les voitures et les utilitaires légers. Une bonne nouvelle pour les marques à petits volumes, dont les stars du made in Italy que sont Maserati, Ferrari, Lamborghini et, dans une moindre mesure, Alfa Romeo.

Pour cette dernière, cela signifie que le V6 utilisé sur les Giulia et Stelvio Quadrofoglio pourra continuer à être logé sous le capot de nouveaux modèles comme la 33 Stradale par exemple. Car pour rappel, les prochaines générations de Giulia et Stelvio, annoncées pour la fin de l’année 2025, seront 100 % électriques. Tout porte donc à croire que ce bloc moteur, dérivé du V8 F154 Ferrari-Maserati, équipera plutôt des modèles produits en petites séries. Lors d’une récente allocution, le PDG d’Alfa Romeo, Jean-Philippe Imparato, a bel et bien confirmé son intention d’utiliser ce V6 biturbo dans de futures applications, sans pour autant livrer d’indications plus précises.

D’autres moteurs voire de modèles automobiles ont eu nettement moins de chance. En effet, à l’approche de l’entrée en vigueur de la norme Euro 7, plusieurs marques ont fait le choix de tourner la page de la puissance et du plaisir de conduire en raison du coût élevé de la mise en conformité de certaines mécaniques. Des citadines sont également concernées à l’image de la Fiesta de Ford, qui n’est plus produite depuis le mois de juillet, ou de la Polo que Volkswagen supprimera au printemps prochain. La conséquence directe de marges bénéficiaires devenues trop ténues dans un segment qui est plus que jamais sous pression.

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