PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

C’est une question qui, bien souvent, se pose au moment de devoir assurer une voiture neuve. Faut-il le faire sur base de sa valeur ‘catalogue’ ou plutôt ‘facture’ ? Une question d’autant plus pertinente que bon nombre d’assureurs proposent justement à leurs clients de baser l’omnium du nouveau véhicule sur sa valeur facture et non pas sur sa valeur catalogue.

Concrètement, si vous faites le choix de retenir la valeur facture (en tenant donc compte des éventuelles réductions obtenues), tant la prime que l’indemnité en cas de sinistre total seront basées sur le prix payé à l’achat et non pas sur le prix annoncé du véhicule (ce qu’on appelle communément la valeur catalogue). Du coup, si en négociant le prix d’achat de votre voiture vous êtes parvenu à obtenir une belle réduction, il y a de fortes chances pour que le prix de votre prime d’assurance soit également moindre. À contrario, se baser sur la valeur catalogue signifie généralement un montant d’achat plus élevé, puisque non négocié. La prime d’assurance sera donc dans ce cas elle aussi plus élevée.

Un inconvénient majeur

Mais prendre la valeur facture du véhicule comme base n’a pas que des avantages. Cela comporte en effet un risque : en cas de perte totale, l’assuré sera dédommagé sur base du montant de l’achat et non sur celle de la valeur réelle du véhicule. Il y a donc de fortes chances pour que le montant qui lui sera remboursé après le sinistre soit insuffisant pour acheter le même véhicule, à moins que l’on puisse à nouveau bénéficier d’une réduction similaire. Cela s’explique tout simplement par le fait que le montant assuré n’est pas le même… Pour autant, en termes relatifs, sur le plan des indemnisations, lorsqu’on évoque la dépréciation, les deux options suivent la même logique avec des pourcentages décroissants identiques.

Dans tous les cas de figure, si votre assureur vous propose les deux options, n’hésitez pas à lui demander des simulations détaillées qui vous permettront de connaître aussi bien le montant de la prime à payer que celui de l’indemnité qui vous sera accordée en cas d’accident. De quoi faire le bon choix, en connaissance de cause !