Par le biais de ce facelift, Audi tente de rassurer en annonçant des consommations et des émissions en baisse pour son pantagruélique engin. C’est que les ventes en chute libre de ce genre de véhicules manifestent une volonté de rouler plus propre. Une version « Clean » fait désormais son apparition ! Esthétiquement, les modifications sont plutôt ténues.
Ce qui change à l’extérieur…
Avec cette nouvelle calandre ornée de barres chromées, ce Q7 semble vouloir dévorer le bitume ! Le bouclier avant a également été modifié, avec une partie inférieure contrastée. Des LED diurnes sont apparus sur le bouclier ainsi que dans les blocs optiques. A l’arrière, les feux et le bouclier ont été remodelés.
Dans l’habitacle
Les modifications sont ici assez subtiles. On remarque le cerclage métallique des cadrans ainsi que l’apparition de nouvelles ambiances et de nouveaux matériaux.
Clean Diesel
Le V6 3 l diesel de 240 chevaux ne consomme plus que 9,1 l/100 km. Une version « Clean » de ce moteur est également proposée : dotée d’une technologie pointue destinée à réduire les émissions de gaz toxiques à l’échappement, cette variante est d’ores et déjà conforme aux normes Euro6 et ne consomme que 8,9 l/100 km. Le V8 4.2 l TDI passe à 340 chevaux et 760 Nm pour une consommation diminuée de 11,1 à 9,9 l/100 km. L’omnipotent V12 TDI de 6 l, 500 ch et 1.000 Nm reste au catalogue. En essence, point de changement pour les V6 3.6 l et V8 4.2 l.
Allégé
Pour réduire les consommations et émissions, Audi a d’abord fait subir un régime minceur à son Q7, en employant l’aluminium pour le capot, les ailes ainsi que le hayon arrière. Ensuite, un système récupérateur d’énergie cinétique a fait son apparition. Enfin, la gestion des moteurs a été sévèrement peaufinée.