François Piette

25 AOÛ 2011

Bentley Continental GTC: La noble anglaise se découvre

Près d’un an après le lancement du coupé, Bentley présente la deuxième génération de la Continental GTC, sa variante découvrable. Celle-ci se coiffe d’une capote en tissu (comme il sied à une voiture de ce rang) et affiche un style cossu, qui évoque les hautes sphères de la société.

Déjà une nouvelle GTC ? En effet. Certes, le modèle précédent n’a été lancé qu’en 2006, mais c’est parce qu’il est arrivé sur le tard dans la gamme Continental GT, qui ne se déclinait pas à l’origine en version décapotable. Pour cette nouvelle génération, le cabriolet pointe son nez plus rapidement (commercialisation fin 2011), Bentley ayant décidé de mieux coordonner la sortie des deux modèles.

Plus affirmée

Bien que Bentley nous annonce une toute nouvelle voiture, il s’agit en fait plutôt d’une évolution soignée, toujours basée sur la plate-forme de l’ancien modèle. Le style se fait plus net et plus affirmé : les phares s’équipent de diodes LED, la grille de calandre se redresse, la taille des jantes grimpe jusqu’à 21 pouces, les « hanches » s’élargissent et les feux arrière en forme de fer à cheval rappellent la Mulsanne. Impressionnant, mais un brin moins élégant qu’avant.

Artisanale

L’habitacle est toujours assemblé à la main et chouchoute ses 4 occupants : cuir souple, bois noble et épaisse moquette. De l’artisanat typiquement britannique. Vous souffrez d’une petite douleur à l’épaule ou êtes simplement trop paresseux pour agripper la ceinture de sécurité ? Pas de souci, cette Bentley vous l’apporte automatiquement. Toit ouvert, un petit chauffage spécifique tient votre nuque bien au chaud, même quand les piétons baignent dans le froid.

Et pour ceux qui ont les oreilles sensibles, Bentley a prévu une capote multicouches, un pare-brise acoustique et quelques panneaux isolants supplémentaires, afin que l’on ait le sentiment de voyager dans un coupé.

Technique connue

Sous le capot se cache la même technologie que celle du coupé : on trouve un gros 6 litres W12 pouvant carburer à l’essence, au biocarburant ou au moyen d’une combinaison de ces deux énergies. La transmission intégrale répartit la puissance disponible (575 ch et 700 Nm de couple !) entre les roues avant et arrière, avec une répartition de 40/60 %.

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