Parmi les multiples chantiers que le gouvernement Vivaldi devra initier, il y a celui de la sécurité routière. À ce titre, la note gouvernementale comprend différentes mesures qui devraient rapidement être mises à l’étude. L’objectif est à la fois simple et ambitieux : zéro mort sur les routes du Royaume d’ici 2050 !
Pour y parvenir, le nouveau ministre de la mobilité, l’écologiste Georges Gilkinet, entend renforcer les contrôles routiers ponctuels. Ces derniers sont appelés à s'intensifier, assortis d'un objectif chiffré, puisque chaque année, un conducteur sur trois devra être contrôlé, tant en matière de vitesse que d’alcoolémie, de port de la ceinture ou encore d'utilisation d’un appareil mobile au volant.
Quid d'un permis à points ?
En outre, le ministre mettra à l’étude la possibilité de lancer un permis à points. Une demande qui, initialement, émane du partenaire socialiste flamand. L’idée n’est pas neuve, puisqu’on en parle depuis le début des années 90. Mais, jusqu’à présent, aucun gouvernement ne s’était attelé à la concrétiser. Une étude avait déjà été commandée en 2018 par le ministre François Bellot mais aucune suite n’avait été donnée.
La coalition Vivaldi entend donc bien relancer le projet en ciblant principalement les conducteurs récidivistes ainsi que les « infractions qui sont habituellement traitées avec perception immédiate ». Il semble donc qu’un système à la française, avec des points qui sont progressivement débités d’un quota total en cas d’infraction, ne soit pas envisagé pour tous les conducteurs belges. Seuls les chauffards seraient concernés.
Enfin, outre ce permis 2.0, il est aussi question de simplifier le Code de la route. Mais les contours du projet demeurent encore flous.