2 portes en moins pour plus de sportivité !

Avec cette M135i, BMW en profite pour nous présenter une nouvelle carrosserie de sa Série 1 : une formule à trois portes qui rend la silhouette plus sportive… Et lorsque l’on a affaire avec cette M135i, la sportivité est encore exacerbée ! BMW renoue alors avec les mythiques 6 cylindres en ligne, en en glissant un sous le capot de sa Série 1.

Mythique 6 cylindres

Et il ne s’agit pas de n’importe quel 6 cylindres : en l’occurrence, du 3 litres essence turbo, ici dans une variante délivrant 320 chevaux et 450 Nm ! Autant dire qu’ainsi armée, la Série 1 affiche des ambitions de véritable sportive : 4,9 secondes pour atteindre les 100 km/h et 250 km/h en pointe. Côté transmission, BMW laisse le choix entre une boîte manuelle à 6 rapports et une unité automatique à 8 rapports qui consomme moins et accélère plus fort ! Bientôt, une variante à 4 roues motrices xDrive sera disponible au catalogue.

M Performance

Cependant, ne dites pas «1 M » ! C’est qu’il ne s’agit pas d’un véritable produit M, à l’instar des 1 M Coupé, M3, M5 et autres, mais plutôt d’un modèle de la nouvelle division « M Performance ». Cette dernière branche de la division M développe des modèles sportifs, mais au tempérament plus sage que les véritables M, un peu à l’instar des Audi «S » par rapport aux « RS ». Les premiers modèles furent les M550d et autres X5/X6 M550d, au 6 cylindres mazout de 381 chevaux !

Elle se présente comment ?

Assez discrètement, à vrai dire… Si l’on oublie ce bleu assez flamboyant, il est possible d’obtenir une véritable sportive à l’allure très discrète : les jantes, les boucliers spécifiques, le diffuseur arrière et les deux sorties d’échappement mettent toutefois la puce à l’oreille, sans toutefois agresser la rétine. Elégant et bienvenu par les temps qui courent !

Musique, maestro, please !

La mise en route d’une telle mécanique est toujours un moment de rare bonheur. Les 6 cylindres se réveillent dans un grondement sourd, puissamment évocateur. Une mélodie unique, que l’on ne se lasse pas de faire varier, au gré des régimes et de la charge. Un pur bonheur pour mélomane !

Mais sa voix exceptionnelle n’est pas son seul atout : ce 6 cylindres pousse férocement, depuis le fond du compte-tours jusqu’à la lisière de la zone rouge, à 7.000 tr/min ! Jamais il ne semble à court de souffle ! A n’en pas douter, ce moteur est véritablement la pièce de choix de cette M135i.

Et la cerise sur le gâteau, c’est la boîte de vitesses automatique : douce en mode confort, réactive en mode sport et qui claque les rapports à la vitesse de l’éclair en mode manuel ! Une perle, la parfaite alliée du grondant 6 cylindres !

Des pneus gonflés à l’hélium ?

Bien entendu, il a fallu quelque peu renforcer le châssis pour encaisser pareille puissance ! Direction, géométrie, amortisseurs et ressorts sont revus et, bien entendu, le freinage est solidement optimisé ! Pourtant, il y a quelque chose qui cloche… Un peu comme si les pneus avant étaient gonflés à l’hélium ! Peut-être était-ce un phénomène isolé à notre exemplaire ou bien ne me suis-je toujours pas habitué à cette nouvelle direction, trop artificielle à mon goût…

En ligne droite, pas de soucis, la M135i est rivée sur des rails. Absolument inébranlable. Une stabilité de roc, étonnante pour une si petite voiture ! Mais sur routes sinueuses, la voiture ne met pas immédiatement en confiance : direction au rendu artificiel et train avant pompant de temps à autres, en sont les principales raisons. Bien sûr, en tant que puissante propulsion, il est facile de virer du pied droit ! L’équilibre, lui, est réel, en dépit du gros moteur reposant sur le train avant. On regrette simplement que la voiture impose d’abord le respect plutôt que de mettre immédiatement en confiance. Question d’habitude, sans doute…