PrécédentEn 1970, il n’est pas encore question de crise pétrolière. Et cela se remarque dans le catalogue des constructeurs, avec des modèles aux fortes motorisations, souvent très gourmandes… Cela leur causera d’ailleurs rapidement des problèmes, car le premier choc pétrolier fait flamber le prix du pétrole dès 1973 !
1. Alfa Romeo Montreal
Au salon de Genève 1970, Alfa Romeo présente son nouveau haut-de-gamme sportif. Une ligne ravageuse, un V8 de 2,6 litres directement dérivé de la compétition, mais un châssis pas au niveau de ces 200 chevaux de feu… La crise pétrolière limitera la production à moins de 4.000 exemplaires.
2. Citroën SM
Présentée au même moment que l’Alfa Romeo Montreal, la Citroën SM est, contrairement à cette dernière, une GT vraiment originale : V6 Maserati, suspension hydro-pneumatique, phares orientables, direction à rappel asservi… Hélas, un moteur capricieux, un réseau frileux et… la crise pétrolière mettront un terme à cette « super DS ».
3. Opel Manta
A l’instar d’une certaine Ford Capri (s’inspirant elle-même d’une certaine Mustang), la Manta est un coupé deux portes à l’allure sportive, mais dont le large catalogue d’options permet de satisfaire tous les profils et surtout, toutes les bourses. La version de pointe, la GT/E, développait 105 chevaux depuis son 4 cylindres de 1,9 litre.
4. Range Rover
Voilà sans doute le véhicule le plus polyvalent de toute l’histoire : d’une efficacité redoutable dans les champs, il peut également filer à 150 km/h sur autoroute, une vitesse énorme pour l’époque. Son V8 d’origine Buick très onctueux à l’usage, son énorme surface vitrée et son confort de marche (en dépit des essieux rigides) l’ont rendu très populaire auprès des profils aisés, que sa consommation n’effrayait pas.
5. Toyota Celica
