Le nouveau roadster américain arrivera chez nous en été. Lancé sur les 5 continents, ce cabriolet est directement issu du coupé arrivé l’année passée. Tout aussi stylé que sa cousine, le cabriolet a un cachet beaucoup plus sympathique. Il garde bien sûr le capot élancé, les petits porte-à-faux de cadre de châssis, l’avant sculpté, l’arête médiane proéminente, les larges épaules au-dessus des roues arrière, la partie arrière en forme de poupe et le spoiler rétractable. Mais le roadster a un petit plus, outre son toit en toile : les barres sport laquées en argent satiné derrière les sièges. Ces deux carénages, inspirés des voitures de course, sont intégrés dans le sommet du couvre-tonneau.
Tourner et appuyer
Pour enlever le toit, le conducteur doit faire deux manipulations, qui nécessitent un arrêt du véhicule. Il faut d’abord tirer vers le bas la poignée centrale située au-dessus du pare-brise, puis la tourner pour détacher la capote et baisser les vitres. Ensuite, un bouton sur la console centrale permet de replier la toile tout en ouvrant et refermant la trappe où elle se loge. Cela prend 22 secondes. Lorsque tout est abaissé, l’allure est nette et élégante. Il faut bien sûr que cette version roadster garde l'agrément et le comportement de la version Coupé. Voilà pourquoi la Chrysler Crossfire Roadster bénéficie d'une coque spécialement étudiée pour permettre à ce cabriolet de conserver une rigidité torsionnelle et une intégrité structurelle efficaces. Le châssis monobloc en acier présente également une suspension entièrement indépendante à l’avant et à l’arrière.
Vibrations, sensations
Le Roadster, surbaissé de 4058 mm, a un moteur V6 à 90° de 3,2 L de cylindrée SACT à 18 soupapes ne pesant que 140 kg. Ce 3199 cm³ en aluminium entraîne les roues arrière et propulse le tout à 240 km/h après un passage de 0 à 100 en 6,5 secondes. Les 160 kW (218 ch) de puissance à 5700 tr/min offrent de vraies sensations de pilotage. D’autant que le couple de 310 Nm est disponible dès 3000 tr/min ! La transmission manuelle à 6 rapports de série peut faire place à une transmission automatique à 5 rapports et à commande séquentielle. La consommation tournera aux alentours de 10,5 litres au 100 km.
Sur le plan du freinage, elle se révèle également performante. Lancée à 100 km/h, la Chrysler Crossfire Roadster s'arrête en 38 mètres seulement. Pour cela, le système de freinage avec assistance fait appel à quatre disques de grand diamètre, ventilés à l'avant et pleins à l'arrière, ainsi qu'à un très évolué système électronique antiblocage ABS avec fonction Brake Assist à quatre canaux. La fonction Brake Assist décèle tout freinage d'urgence et active automatiquement une pression de freinage maximale. L’ESP veille également au grain pour améliorer la stabilité du bolide. Pour garder une silhouette agressive, la Chrysler Crossfire Roadster a des roues de taille différente. En effet, les roues avant possèdent un diamètre de 18" tandis que les roues arrière sont des 19". Pas de roue de secours donc. Par contre, elle dispose en série de jantes en alliage Satin Silver à sept branches.
Concert en plein air
Assis dans la Crossfire Roadster, on profite au maximum de la conduite. Les ingénieurs et designers se sont acharnés à augmenter le silence à bord, toit ouvert. Mais on peut aussi baigner dans une ambiance musicale de haute classe grâce au système audio Infinity® Modulus proposé d’office. 240 watts répartis sur six haut-parleurs avec double caisson de basses se chargent de diffuser les notes et les rythmes avec une fidélité appréciée des mélomanes. Les deux places de l’habitacle sont habillées de cuir et la console et la colonne centrales sont argentées. Les touches en argent satiné et les références au design extérieur montrent qu’on a tient entre les mains une voiture faite pour plaire.
© Olivier Duquesne
Source : Chrysler