Il ne faut pas spécialement attendre le salon de l’auto pour faire de bonnes affaires. Les concessionnaires offrent toute l’année des promotions intéressantes, mais en période de salon, la quasi entièreté des modèles bénéficient de remises.
Comment payer ?
On sait que près de la moitié des achats automobiles font l’objet d’un crédit. Et les constructeurs proposent souvent leurs propres financements, souvent très intéressants. Mais parfois, lorsque les taux de crédit sont avantageux, la ristourne sur le prix d’achat l’est beaucoup moins. Il est parfois plus intéressant de conserver une grosse ristourne et de souscrire un crédit auprès d’une banque traditionnelle. Effectuez donc une bonne comparaison avant de signer.
Impôts
Sur le prix d’achat d’un véhicule, vous payez déjà 21% de TVA. Mais il y a d’autres impôts à prendre en compte… Pour mettre la voiture sur la route, vous devrez acheter une nouvelle plaque d’immatriculation, payer le certificat d’immatriculation, ainsi que la taxe de mise en circulation (TMC). Depuis 2011, cette TMC, de même que la taxe de circulation, est perçue par les Régions. Pour Bruxelles et la Wallonie, cet impôt est toujours basé sur les chevaux fiscaux du véhicule (CV). Par contre, en Flandre, la TMC dépend maintenant des émissions de CO2, du type de carburant et de la norme Euro du véhicule. A noter que la Wallonie impose également un éco-malus à l’immatriculation et dont le montant est proportionnel aux émissions de CO2.
Assurance
La loi impose à chaque automobiliste de souscrire une assurance Responsabilité Civile (RC). En cas d’accident, celle-ci couvre les frais matériels et les dommages physiques causés à un tiers. La prime annuelle dépend du véhicule (marque, puissance du moteur, etc.), de votre lieu de résidence, de votre âge, etc. De manière générale, les assureurs utilisent tous pratiquement le même contrat standard. A l’heure du choix, vous pouvez donc vous focaliser essentiellement sur le montant de la prime. Mais renseignez-vous également sur l’évolution du montant de cette prime en cas d’accident en tort.
Vous pouvez aussi souscrire une prime pour vous protéger contre les dégâts matériels et physiques que subissez en cas d’accident en tort. Quant à l’omnium, elle couvre tous les dégâts subis par votre véhicule en cas d’accident en tort et est à conseiller les premières années qui suivent l’achat d’un véhicule neuf ou lorsque que vous n’avez pas encore remboursé totalement l’achat du véhicule. Il existe également la “mini-omnium”, qui se limite à la couverture des dégâts causés par un vol, un incendie, un bris de vitres, une tempête ou une collision avec un animal. Vous roulez très peu ? Dans ce cas, la prime d’assurance “’au kilomètre” pourrait être intéressante.
L’entretien
Première chose à demander au vendeur : à quel rythme l’entretien courant doit-il se faire et combien coûte cette opération ? Afin d’éviter les surprises, demandez aussi quand d’autres types de travaux doivent être effectués (changement des bougies, de la courroie de distribution, etc.).
Les voitures modernes demandent moins d’entretien que les anciennes et disposent souvent d’un témoin qui vous indique quand vous devez vous rendre au garage. Comptez en moyenne un entretien par an ou tous les 20.000 kilomètres. L’intervalle d’entretien varie selon les marques, mais dépend aussi du style de conduite. Sachez encore que l’entretien d’un véhicule diesel est plus coûteux que celui d’un véhicule à essence. Enfin, pour ceux qui aiment les très grosses jantes, renseignez-vous préalablement sur le prix d’un changement de pneus…
La consommation
Dernier poste qui influence fortement le coût d’un véhicule à l’usage : la consommation de carburant. Les voitures actuelles sont heureusement devenues très sobres. D’après les tests de VAB (association flamande de conducteurs), un véhicule diesel d’aujourd’hui consomme 24% de moins qu’il y a 10 ans. Et un véhicule à essence consomme même 29% de moins.
Les consommations officielles annoncées par les constructeurs sont basées sur des tests européens peu réalistes. Dans la réalité, un véhicule à essence consomme au moins 15% de plus que ces chiffres théoriques et un diesel consomme lui jusqu’à 25 à 35% de plus. Si les valeurs annoncées sont donc en-dessous de la réalité (car mesurées dans des conditions idéales), elles établissent toutefois une base de comparaison. Pour une idée plus précise, le mieux, est encore de s’en référer à l’expérience des utilisateurs ou des journalistes.