Le Coyote S, successeur du « nouveau Coyote », s’équipe de série d’une caméra intégrée qui filme vers l’avant. La caméra enregistre en continu des séquences de 10 minutes. Après 4 séquences, la première est effacée pour faire de la place sur la mémoire. Mais vous pouvez également décider quelles séquences doivent être sauvegardées. Et si le Coyote S ressent un choc (lors d’un accrochage), l’appareil enregistre automatiquement les images. Cela permet après coup d’éviter les longues discussions avec la partie adverse ou l’assurance pour savoir qui était en tort.  

Vous avez peur que l’enregistrement se retourne contre vous? Rassurez-vous, les images ne sont sauvegardées que sur l’appareil et pas dans une banque de données centralisée. On ne peut les visionner qu’en branchant le Coyote S sur un ordinateur via un câble USB. Sur les images apparaissent les coordonnées GPS et le numéro d’identification de l’appareil, mais pas la vitesse.

D’autres améliorations

Le nouvel avertisseur de radar de Coyote évolue aussi sur d’autres points. L’écran devient plus grand (de 3,2 à 4 pouces) et dispose sur sa partie inférieure de 3 touches. Coyote répond ainsi aux critiques des clients qui trouvaient l’utilisation de l’appareil difficile sans quitter la route des yeux. Il est désormais également possible de donner des instructions vocales au Coyote S. Auparavant, il était certes déjà possible de confirmer ou d’annuler une alerte, mais maintenant, on peut créer une alerte vocalement en prononçant « Activer Coyote ». 

Pratique dans les files: on peut voir jusqu’à 30 km sur la carte, avec une indication de la durée d’attente estimée. La nouvelle interface prévient aussi plus clairement quand on roule trop vite (jeu de couleurs sur l’écran), tandis que de nouveaux signaux préviennent en cas de brouillard, de verglas, de nids de poule ou de présence d’un conducteur fantôme. Grâce à la caméra, un mode vue « dash cam » est également disponible, qui projette les informations à l’écran sur une vue de la route.  

Cette vue « dash cam » est également disponible sur l’application mobile de Coyote (iCoyote), mais, pour des raisons techniques, les images ne peuvent pas être enregistrées.  

15% de tous les conducteurs

Actuellement, Coyote compte déjà en Belgique 560.000 utilisateurs et 210.000 de plus avec l’application iCoyote.  Ce qui signifie que 15% de tous les conducteurs du pays roulent avec un Coyote. La firme française compte dépasser le million d’abonnés en Belgique dans les deux ans. Des abonnés qui partagent entre eux des informations afin de rendre la route moins dangereuse et de limiter le nombre d’amendes.    

La croissance viendra entre autres du fait que Coyote propose ses services sur plusieurs plateformes différentes, comme par exemple via le système MirrorLink, qui permet d’afficher les données d’un smartphone sur l’écran de bord du véhicule. Après Renault, Peugeot, Citroën et Volvo, les services de Coyote sont maintenant également compatibles avec les systèmes multimédias de Toyota.

Coyote coopère aussi avec la police : la société envoie les infos trafic importantes à la police, tandis que cette dernière peut aussi envoyer des informations aux utilisateurs de Coyote. C’est déjà arrivé 400 fois.

Le prix

Le Coyote S sera disponible chez tous les revendeurs à partir du 3 novembre. L’appareil coûte 219 euros et l’abonnement d’un an coûte 144 euros. Mais il existe des formules plus intéressantes si vous vous abonnez pour plusieurs années. Par contre, on se demande pourquoi le Coyote S peut montrer les infos-trafic sur une carte mais ne peut pas naviguer. Cette dernière possibilité est semble-t-il à l’étude. Tant mieux, car si le Coyote S est un accessoire utile pour qui dispose d’un GPS intégré, il peut vite encombrer le tableau de bord s’il est associé à un GPS nomade.