Bruno Wouters

20 MAR 2009

Edito: Une volonté de mobilité?

A en croire nos politiciens, hormis le tram ou le vélo, point d'alternative à la bagnole! Croient-ils vraiment que les automobilistes vont abandonner leur prolongement d'eux-mêmes pour se mêler à leurs semblables dans des transports en commun malcommodes ou transpirer à vélo dans les côtes bruxelloises?
Ceux qui habitent au pied d'une station de métro qui les mènera devant leur bureau quinze minutes plus tard hésiteront. Les "sportifs" qui emprunteront un trajet facile et agréable se laisseront peut-être séduire par la petite reine. Mais les autres, qui doivent panacher marche, tram, bus et/ou métro pour arriver à destination, ceux qui doivent franchir les nombreux vallons bruxellois à la force de leurs jarrets, ceux qui ne peuvent limiter leurs déplacements à un aller le matin et un retour le soir?

Essayé et adopté!

Il ne leur reste plus qu'à prendre leur voiture et leur mal en patience. Ou chercher une solution plus convaincante: comme Eric, la quarantaine, médecin généraliste, qui a craqué lors de la grève des camionneurs, il y a quelques années. N'en pouvant plus de (ne pas!) se déplacer en voiture, il a emprunté son scooter à un de ses patients malade. Ce fut une révélation: la liberté retrouvée! Il se jetait dans les quartiers les plus encombrés presque par plaisir et son patient, remis sur pied, a eu le plus grand mal à récupérer son scoot! Notre généraliste s'est alors rué chez un concessionnaire et en est ressorti avec un scooter flambant neuf, qu'il ne quitte que pour enfourcher la moto qu'il a acquise entre-temps. Et quand la voiture de son épouse a rendu l'âme, ils n'ont pas jugé utile de la remplacer.

Dites merci au fisc

Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, n'omettons pas de souligner une fiscalité favorable aux deux-roues: possibilité de déclarer les frais réels en totalité, contrairement à l'automobile, et récupération de l'intégralité de la tva pour les assujettis. Ceci est valable tant pour le véhicule que pour l'équipement de son conducteur: casque, gants, veste,...

Le scooter: la solution?

Maniabilité, protection, facilité d'usage sont le dénominateur commun des scooters, une famille qui va du 50cc, catégorie cyclo, au 800cc grand tourisme. Il y en a pour tous les goûts, chaque modèle répondant à des exigences et des usages différents, mais tous apportant un sentiment de liberté sans égal. Un scooter, c'est avant tout un véhicule à deux roues facile à conduire: démarreur électrique, transmission automatique, poignée de gaz et poignées de frein, c'est tout. C'est aussi une carrosserie et une position de conduite qui permettent toutes les tenues vestimentaires: l'espace dégagé entre le guidon et la selle n'oblige pas les femmes au port strict du pantalon! La protection aux intempéries et aux projections n'est pas une illusion, mais pour rouler tous les jours et par tous les temps, il ne sera pas inutile, sur certains scoots, d'installer un pare-brise qui protège le torse, voire le visage. Complément confortable pour l'hiver: le "tablier" accroché au scooter et qui couvre les jambes: style "coursier parisien" mais efficacité totale! Une veste imperméable, un bon casque, une paire de gants étanches et vous voilà paré pour affronter toutes les saisons.

Temps maussade

Une fois arrivé à destination vous rangez le tout sous la selle ou dans le coffre installé (en option!) sur le porte-bagage et vous vous présentez pimpant (et sec!) à votre rendez-vous. C'est plus agréable que d'arriver en retard, essoufflé et mouillé s'il pleut, parce que vous n'avez trouvé à garer votre voiture que trois rues plus loin, après un quart d'heure de recherche! Dans la circulation vous vous faufilez avec aisance, dès que le feu passe au vert vous vous arrachez du flot des voitures, le problème du parking n'en est plus un. Un rendez vous à dix-huit heures place Madou? Pas de problème!

L'heure du choix

Lequel choisir? Si vous ne possédez que le permis auto, vous serez limités à 125cc. Les plus gros scooters nécessitent le permis moto. Pas de regrets à priori pour les citadins: les gros scoots ne se justifient que pour ceux qui viennent de province et qui ajoutent aux embarras urbains les encombrements autoroutiers. Ces engins aux performances impressionnantes et au confort royal permettent aux banlieusards d'envisager l'avenir avec sérénité. Pour la ville, un 125cc fera parfaitement l'affaire. Un prix plus réaliste (entre 2 et 4000€ suivant les marques et les modèles), un poids contenu, une maniabilité en rapport, des performances suffisantes (± 100 km/h et des accélérations qui distancent les hordes de voitures à chaque feu!), vous serez aussi à l'aise sur les grands boulevards que dans les petites rues. Plus le trajet s'allonge, plus il sera intéressant de monter en cylindrée.

Le vrai problème

Un 250cc offre déjà de très belles prestations, mais si vous avez de grandes distances autoroutières à parcourir, mieux vaudra envisager de plus fortes cylindrées. A partir de 400cc, un maxi-scoot vous offrira beaucoup. Au delà, ce sera à vous de juger suivant l'équation besoin-efficacité-exigence-plaisir! Des défauts? Au moins un, mais de taille! Vous ne supporterez plus de rester coincé dans les embouteillages le jour où vous reprendrez votre voiture, et de passer votre temps à chercher une place de parking! Chez Vroom.be, nous avons décidé de jouer le jeu et de nous mettre dans votre peau. Nous avons choisi un scooter pour nos déplacements et nous allons vous relater régulièrement notre expérience vécue au jour le jour.

L'élu

Notre "monture", un Yamaha Tmax, a été privilégié pour plusieurs raisons. La première découle de nos besoins: pas mal d'autoroute entre un domicile en province et un bureau en ville, avec la nécessité de pouvoir se rendre à des rendez-vous de dernière minute à des distances très variables. Avec 500cc, pas d'inquiétude de ce côté-là, d'autant que cette confortable cylindrée ne se traduit pas par un encombrement gênant dans les embouteillages. Par ailleurs, le succès immodéré du Tmax nous interpelle pas mal, nous l'avouons, et nous aimerions comprendre les raisons qui poussent par exemple les Italiens à le plébisciter, au point qu'il représente là-bas la première vente de deux-roues, soit environ 17.000 immatriculations, tandis que sur le marché français, il monte sur la seconde marche du podium en plus de 125cc, scooters et motos confondus, dominant outrageusement la catégorie des maxi-scooters! Rendez-vous donc très prochainement sur votre site favori pour suivre notre expérience!

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