Disponible en trois et cinq portes, la nouvelle C1 s'enrichit d'une version découvrable, l'Airscape. Pas de grosse révolution, puisque la plateforme est récupérée de l'ancienne génération. Le renouveau vient de la ligne, mais aussi des motorisations, puisqu'apparaît sous le capot un trois cylindres 1.2 L de 82 ch, qui s'ajoute au déjà connu trois cylindres 1.0 L d'origine Toyota, donné pour 68 ch.
Différences de style
Si les C1, Aygo et 107 première génération ne se différenciaient guère l'une de l'autre, hormis par quelques détails, les trois comparses ont retenu la leçon et chacune affiche maintenant sa personnalité propre. Si l'Aygo se la pète "Manga" et si la Peugeot se la joue "charme discret de la bourgeoisie", la C1 préfère jouer la carte de la gaieté et de la jeunesse, avec un regard espiègle façonné par ses gros yeux ronds soulignés de sourcils lumineux. La C1 reprend en effet les nouveaux éléments identitaires de la marque, avec les projecteurs traités en deux éléments superposés, comme on les retrouve sur le C4 Cactus.
La C1 joue aussi la carte de la personnalisation avec des coloris biton jouant avec des teintes de toit contrastées. Un rappel de la teinte extérieure est repris dans l'habitacle, avec un effet plus ou moins heureux. Le coffre de 196 lites peut en engloutir près de quatre fois plus sièges rabattus.
Sous le capot
Mais voyons ça de plus près. Le petit bloc VTi 68 est optimisé pour améliorer son rendement (modification des chambres de combustion, du collecteur d'échappement, du circuit de refroidissement, revêtements anti-friction, valve EGR) et son insonorisation (bloc rigidifié, carter en aluminium, silencieux complémentaire).
Le résultat? 4,1 l/100 km et 95 g/km de rejets de CO2 avec la boîte cinq vitesses, 4,2 l/100 km et 97 g/km avec la boîte pilotée à cinq rapports. Mais le petit bloc peut se voir adjoindre la technologie Start&Stop, de quoi faire tomber les chiffres à 3,8 l/100 km et 88 g/km de rejets !
La C1 reçoit aussi le bloc PureTech 82, apparu en 2012 sur les C3 et DS3. Ce bloc moderne est équipé d'une distribution variable et annonce des chiffres attractifs de 4,3 l/100 km, avec des rejets de 99 g/km. Pas de boîte robotisée ou de Start&Stop cependant…
Plateforme: plus tout-à-fait la même
Si la plateforme est récupérée de la génération précédente, ce n'est pas pour autant qu'elle est reconduite en l'état. La puce de Citroën s'équipe d'un nouvel essieu arrière, quatre kilos moins lourd, mais avec des renforts au niveau de l'ancrage pour en améliorer le guidage.
Retouches aussi à l'avant avec un train renforcé et rigidifié. Le tarage des ressorts est revu et l'amortissement est confié à de nouveaux amortisseurs KYB, plus performants. Terminons la revue du châssis en notant le montage d'une nouvelle assistance de direction électrique et un freinage retouché (nouveau maître-cylindre, disques ventilés…).
La dotation évolue, bien entendu, avec l'apparition de l'assistance au démarrage en côte, de l'indicateur de changement de rapport, de la caméra de recul et du limiteur de vitesse (options).
Mirror screen
L'époque le veut, Citroën met donc l'accent sur la connectivité et l'infodivertissement, avec une tablette tactile permettant de piloter l’intégralité des fonctions médias (radio, téléphone, lecture de vidéos, ordinateur de bord). Grosse nouveauté, le "Mirror Screen", une technologie qui permet de dupliquer et de piloter depuis l'écran le contenu d'un smartphone.
Séduisant en théorie, moins dans la pratique. Certains smartphones ne sont pas reconnus, le système manque cruellement d'intuitivité et présente des lacunes incompréhensibles: impossible par exemple d'écouter la radio en même temps que s'affiche le guidage GPS. A revoir au plus vite!
Plus sympa, le grand toit électrique en toile souple qui libère une surface de 80 cm sur 76, et est disponible en trois couleurs (noir, gris et rouge vif).
Elle est "jouette"…
Nous découvrons la nouvelle C1 en version Airscape (ça tombe bien, les environs d'Amsterdam sont baignés de soleil!) dans sa version PureTech. Et avec un tel moteur, pas de problème pour sortir de la ville ! Les performances sont là, et autorisent tous les terrains de jeu. Les trois cylindres, on adore.
Vif, pétillant, ronflant joyeusement, le bloc 1.2 L donne à la C1 des petits airs de bombinette, un tempérament qui n'est pas refroidi par un comportement routier au diapason. On s'amuse bien au volant de la C1, qui préserve en outre un excellent confort. Le travail sur le châssis porte ses fruits! Pas sûr par contre de contenir les chiffres de consommation, tant la C1 donne envie de faire parler la poudre…