Le Compass, avec son petit frère Renegade, étrenne la nouvelle technologie hybride rechargeable de Jeep® en Europe. Une technologie siglée 4xe à découvrir via le show-room virtuel mis en place par Jeep®. Ou même dans la réalité, en réservant votre propre essai ci-dessous !
Une « vraie » Jeep® !
Pas question de renier son ADN d’aventurier à l’heure de l’électrification des mécaniques. Jeep® opte, au contraire, pour une intelligente architecture hybride permettant encore de magnifier la polyvalence de son Compass tout en en diminuant drastiquement les émissions. Comment ? Grâce à l’usage d’un moteur électrique, installé sur l’essieu arrière. En complément du moteur thermique animant les roues avant, on jouit ainsi d’une transmission intégrale pour affronter sereinement les aventures tout-terrain !
Puissance au choix
Concrètement, la Jeep® Compass 4xe associe un moteur 1.3 l turbo essence à une boîte de vitesses automatique à six rapports et à un petit moteur électrique pour animer ses roues avant. À l’arrière, on retrouve également un moteur électrique, fort de 60 ch et 250 Nm, donnant, quant à lui, vie aux roues postérieures. Le moteur thermique pouvant être commandé, en fonction de ses préférences, en 130 ch ou 180 ch, on peut alors jouir d’une puissance totale combinée de respectivement 190 ch ou 240 ch. Soit largement suffisante dans les deux cas, faut-il le préciser ?
45 km de silence !
La batterie de 11,4 kWh retenue par Jeep® pour alimenter la partie électrifiée de son Compass permet de jouir d’un rayon d’action en mode électrique confortable, d’environ 45 km. Si l’on multiplie les courts trajets et les recharges, on peut donc ainsi réellement rouler une bonne partie de la semaine sans consommer la moindre goutte de carburant ! Le tout dans un silence très reposant et sans la moindre vibration. Une recharge complète nécessite environ 5 heures sur une prise domestique mais elle peut descendre à moins de deux heures si l’on dispose d’une borne de recharge (le chargeur intégré digère jusqu’à 7,4 kW de puissance).
Solution complète…
L’architecture hybride retenue par Jeep® permet de configurer le fonctionnement de son Compass 4xe à la carte en fonction de ses besoins. Via les interrupteurs et la molette facilement accessibles sur la console centrale, le conducteur peut ainsi basculer d’un mode à l’autre du bout des doigts. On pointera principalement les modes Hybrid ; Electric ou E-Save (permettant de conserver le niveau de charge de sa batterie, voire même de la recharger en roulant en cas de besoin). Mais aussi les positions Sport ; Neige ; Sable/Boue ; Roche prêtes à venir à la rescousse si les conditions l’exigent ! Dans la pratique, il faut tout de même bien reconnaître qu’on laisse finalement le Compass 4xe évoluer intelligemment en mode « Auto »…
Mais il est bon de savoir que tous ces modes s’avèrent disponibles en cas de besoin ! On peut même disposer d’une fonction « 4WD Low » pour s’extirper d’un mauvais pas. Une vraie Jeep®, on vous dit !
… et parfaitement intégrée
Au quotidien, on appréciera aussi la parfaite intégration de tous ces organes techniques dans les entrailles du Compass. Notamment le module de batterie parfaitement dissimulée sous la banquette arrière. On conserve donc la même excellente habitabilité qu’à bord des Compass thermiques. Ainsi qu’un coffre pratique de 420 l offrant toujours la possibilité de loger une roue de secours sous son double plancher. Rares sont les hybrides rechargeables à pouvoir y prétendre !
Confort magnifié
En route, le Compass profite de sa cinématique hybride pour encore magnifier son confort de marche et sa polyvalence d’usage. Même si la cavalerie cumulée permet au Compass de « sprinter » à l’occasion, notons que c’est finalement surtout en conduite coulée que sa chaine cinématique s’apprécie le plus. Mais n’hésitez pas à l’essayer pour en juger par vous-même !
Notre verdict
La chaine cinématique hybride rechargeable convient à merveille à la Jeep® Compass. Non seulement, elle permet de le rendre encore plus polyvalent et confortable à l’usage. Mais elle permet, aussi, de diminuer son homologation CO2 sous le seuil fatidique des 50 g/km pour augmenter sensiblement son intérêt fiscal !