Avec son kit AMG optionnel, notre break avait fière allure ! Cette fois, c’est sûr, l’image du break de bon-papa est définitivement cassée. L’image de Mercedes se voit drastiquement rajeunie ! Mais si vous êtes séduits par son apparence sportive, vous allez adorer l’habitacle. Quand BMW stagne avec une ambiance inchangée depuis des lustres, Mercedes innove en présentant un intérieur épuré, chaleureux et à l’ambiance qui respire le luxe à plein nez !

Habitabilité correcte

Le style a-t-il prévalu sur les impératifs de fonctionnalité ? C’est ce que cette Mercedes laisse supposer. Si l’habitabilité avant est royale, les passagers arrière seront un brin plus à l’étroit. Rien de rédhibitoire, mais vu l’encombrement de la belle, on espérait un tantinet mieux. Dans le coffre, même constat : le volume de 490 litres disponible sous tablette n’a rien d’extraordinaire. La banquette rabattable, de type 40/20/40, augmente le volume à 1510 litres et permet de former un plancher plat.

Des gadgets comme s’il en pleuvait

En revanche, Mercedes a pensé à occuper l’équipage ! La liste des équipement disponibles (sur option pour la plupart, on reste chez Mercedes), a de quoi étonner les plus blasés : pilotage automatique dans les embouteillages jusque 30 km/h (régulateur de vitesse et direction actifs), suspension adaptative, affichage tête haute en couleur, freinage automatique en cas de risque de collision, système d’info-divertissement connecté à Internet et permettant l’intégration complète de votre smartphone, application sur appareil mobile permettant de contrôler divers éléments du véhicule…

Suspension adaptative à conseiller

Lors des essais en avant-première, nous ne disposions que de véhicules dotés de la suspension adaptative. Ultra soyeuse, cette dernière avait réussi à me faire oublier mes maux de dos persistants ! Un vrai tapis volant… Notre exemplaire d’essai, pour sa part, était dénué de cette option. Le confort s’en est ressenti, avec un amortissement plus sec, surtout à faible allure. Pas de quoi crier au scandale pour autant, car le confort général se situe à un bon niveau.

Souple, mais agricole !

Cette version 220 CDI est équipée du moteur maison 2,1 l diesel de 163 chevaux. Une unité réputée pour sa souplesse à bas régimes, sa faible consommation et… son bruit de tracteur ! Dans un environnement aussi ouaté et reposant, force est d’admettre que la sonorité de ce diesel n’a pas sa place. Arrimé à la boîte automatique à 7 rapports, l’équipage fait surtout preuve d’un grand confort d’utilisation. Les conducteurs sportifs auraient sans doute préféré une gestion de boîte plus incisive.

Dynamique

Question dynamisme, les trains roulants méritent une palme ! La direction très directe permet de placer idéalement le train avant en entrée de virage. A la sortie, l’excellente motricité permet de remettre les gaz très tôt ! Propulsion peut-être, mais très sûre et jamais piégeuse, cette Classe C.

Budget

Conformément à la tradition de ce moteur, la consommation reste au plus bas : 6 l/100 km de moyenne sur une durée d’une semaine, avec un parcours mixte et sans jamais trainer… Admirable ! Mais ce que vous économiserez à la pompe, vous devrez sans doute le remettre dans l’emprunt : à 39.325 €, la Classe C 220 CDI break fait payer fort cher ses atouts. Pour la boîte automatique, rajoutez 2.500 € environ !

Conclusion

Ce n’est certainement pas le plus pratique des breaks du marché et encore moins le plus économique à l’achat. Mais cette Classe C break peut difficilement être comparée à une autre élève du segment : son équipement dérivé de la Classe S, sa présentation soignée et sa finition au meilleur niveau en font un produit assez unique sur le marché. Hélas, comme souvent, pour profiter de toutes ses vertus, il faudra allègrement piocher dans la liste des options…