Felix Bouland

11 AOÛ 2020

Essai : Mercedes Classe E, petit coup de jeune

Arrivée à mi-carrière, la Mercedes Classe E bénéficie d'un petit coup de jeune histoire de rester à la page. Elle reçoit de nouvelles technologies embarquées et l'hybridation légère, sans oublier quelques retouches de maquillage, par-ci, par-là.

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Dans un monde qui semble dominé par les crossovers et SUV, la Mercedes Classe E reste une valeur sûre. Pour les taxis…et pour Mercedes ! Depuis son lancement, la marque de Stuttgart en a écoulé plus de 14 millions. Ce qui en fait, purement et simplement, son modèle le plus populaire. Histoire de rester à la page, la grande berline – et ses versions break et All-Terrain – reçoit un petit coup de jeune.

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Esprit dynamique

Malgré l'ambition de simplification de gamme, le catalogue de la Classe E reste relativement complexe. Son esthétique reste dans la même lignée : en fonction des finitions (AMG Line, Avantgarde ou Exclusive), on retrouve trois types de pare-chocs avant et arrière, trois calandres différentes et mêmes deux capots. Bref, tâchons de pointer les changements évidents : ceux de la version AMG Line. On découvre ici une nouvelle face avant bien plus agressive, chapeautée par une calandre trapézoïdale et des feux LED à la signature visuelle pointue. Pour accentuer le côté dynamique, le capot se voit pousser deux lignes de force. À l'arrière, les feux s'étalent désormais sur le coffre afin d'adopter une forme plus horizontale. Une nouveauté commune à toutes les Classe E, berlines ou breaks.

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À la loupe

Dans l'habitacle, il vous faudra une connaissance accrue des modèles de la marque pour repérer les différences. La plus flagrante est l'apparition d'un nouveau volant. Enfin, vu que Mercedes fait dans la simplicité…il y en a deux ! Qu'il soit à trois branches ou à 5 branches et à méplat pour l'AMG Line, ce nouveau volant présente désormais une série de commandes captives. Au niveau de l'infodivertissement, le système MBUX fait son apparition devant le conducteur à l'aide de deux écrans de 12,3" (option) et une nouvelle commande tactile.

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L'embarras du choix

Comme pour la gamme et l'esthétique, Mercedes choisit la complication sous le capot. On y retrouve trois moteurs diesel, quatre moulins à essence et même deux hybrides rechargeables. On vous laisse la liberté de rechercher leurs spécifications par vous-même sur le site officiel de Mercedes afin de nous concentrer sur la nouveauté. Elle vient sous la forme de l'hybridation légère à 48 volts. Précédemment réservée au 6 cylindres AMG, elle s'installe désormais sur le 4 cylindres essence de 2,0 litres. Point important : contrairement à la concurrence, Mercedes vient loger l'alterno-démarreur au sein de la boîte automatique, ce qui lui permet d'offrir plus efficacement un petit boost de 10 kW (14 ch). Désormais, toutes les motorisations essence s'équipent de l'hybridation légère. Seuls les blocs diesel en sont dépourvus. Dommage.

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Plug-in hybrid

Corona oblige, notre essai s'est limité à une seule voiture. Vu la faible pertinence de la E 450 au 6 cylindres essence de 367 ch en Belgique, on a opté pour l'hybride rechargeable E 300 e. Sœur quasi jumelle de la E 300 de au moteur diesel, cette version combine un 4 cylindres essence de 211 ch à un moteur électrique de 122 ch pour une puissance combinée de 320 ch. Elle annonce une consommation moyenne de 1,6 l/100 km pour des émissions de CO2 de 36 gr/km. Ces bons chiffres sont la conséquence de la grosse batterie de 13,5 kWh à laquelle Mercedes n'a malheureusement pas touché. En effet, elle rogne encore et toujours 170 litres d'espace de chargement dans le coffre. Après tout, il ne s'agit ici que d'un facelift…

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Vive l'électricité !

En route, on retrouve toujours une berline extrêmement confortable. Un sentiment de confort qui se trouve d'ailleurs exacerbé par une chaine hybride très souple et silencieuse qui maximise autant que possible les déplacements en mode électrique. Sur notre parcours d'une centaine de kilomètres, on aurait d'ailleurs parcouru plus de la moitié à l'électron d'après l'ordinateur de bord. Cependant, en mode 100% électrique, l'autonomie avoisine réellement les 40 km.

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Inflation

Outre la version dédiée aux taxis, la Mercedes Classe E se présente à partir de 50.699 € en entrée de gamme 200 d au moteur diesel de 160 ch. Pour les hybrides rechargeables, il faudra débourser 63.404 € pour l'essence (300 e) et 65.219 € pour le diesel (300 de).

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Notre verdict

La nouvelle Mercedes Classe E s'améliore avec une esthétique plus dynamique tandis que l'hybridation légère s'étend à travers ses motorisations essence. En version hybride, elle se montre toujours aussi confortable et efficace.

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