Moins arrogant et moins baroque que son prédécesseur, le GLC est aussi sensiblement plus long, avec une longueur de 4,66 mètres. Il se présente ainsi comme une Classe qui aurait pris de la hauteur. Techniquement parlant, le GLC reprend toutes les avancées de la Classe C, ce qui signifie qu’il est l’un des mieux armés sur le marché.

Bienvenue à bord…

Ce lien étroit qui lie le GLC à la Classe C (d’où cette nouvelle appellation, par ailleurs), se répercute également dans l’habitacle. On y voit la planche de bord de la berline de Stuttgart, ainsi que son système multimédia. La présentation et la finition ne supportent absolument aucune critique. C’est propre, net et impeccable.

De l’espace ? Jawohl !

La longueur supérieure de ce modèle par rapport à son prédécesseur permet de caser plus facilement deux adultes aux places arrière. L’habitabilité y est généreuse, tant pour les jambes que pour les coudes et les têtes ! Les bagages profitent également d’un volume accru, avec 580 litres au total. A l’usage, cela reste plus que suffisant, d’autant que la banquette arrière est rabattable électriquement.

Aides à la conduite

Chantre de la sécurité active et des béquilles électroniques qui vont avec, Mercedes n’a pas lésiné sur les moyens avec ce nouveau venu. Ainsi, il reprend toute la kyrielle d’aides à la conduite de la Classe C, depuis le régulateur adaptatif à l’affichage tête haute en couleurs, en passant par la conduite assistée dans les embouteillages. En outre, on pointe également le stabilisateur en cas de vent latéral, l’alerte de trafic arrière transversal et bien entendu, le parking mains libres.

Sous le capot…

Notre version 250d reprend le sempiternel 2.1 turbo diesel étoilé, dans sa version la plus poussée, à savoir, armée de 204 chevaux et de 500 Nm. Le tout est ici accouplé à une boîte automatique à 9 rapports et à une transmission intégrale. Voilà un groupe qui ne manque pas de vigueur et ce, quel que soit le rapport ou le régime moteur ! Il est vrai qu’avec pareil moulin sous le capot, le GLC aurait pu se satisfaire d’une boîte à 4 rapports… Mais bon, le mieux n’est pas toujours l’ennemi du bien, car cette boîte 9G-Tronic affiche une très grande douceur de fonctionnement, même si ce n’est pas la plus vive du lot.

Un confort total

Vous l’aurez compris, le GLC n’est pas taillé comme une C63 AMG. Lui, il prône surtout et avant tout le confort de roulage. Avec la suspension pneumatique optionnelle, il survole les trous et autres ornières, efface les pavés et rend le confort d’amortissement digne de celui d’un tapis volant ! Ou presque… L’insonorisation n’est certainement pas en reste, car cette fois, Mercedes a réussi à mettre son moteur diesel en sourdine ! Bruits de vent et de roulement sont également remarquablement contenus.

Vous l’aurez compris, à son bord, les longues distances ne font absolument pas peur. D’autant que pour agrémenter ces voyages, Mercedes a prévu une foultitude d’équipements qui ravissent vos oreilles (la stéréo), votre partenaire frileux (la climatisation), voire vos enfants geeks ! A ce dernier sujet, pointons le système multimédia qui peut se voir dirigé depuis la commande vocale, le pavé tactile, voire la molette. Pas de doute, cette dernière option est clairement la plus intuitive !

Pas vraiment sportif

En dépit de son moteur vigoureux, le GLC n’est pas un sportif. Il n’incite d’ailleurs naturellement pas à « l’attaque » et si son conducteur force l’allure, son châssis semble se faire un peu tirer l’oreille. La direction, pour sa part, pêche par un rendu trop artificiel… Ceci étant dit, ne nous méprenez pas : le GLC reste sûr et sain en toutes circonstances ! Et avec une conduite souple, il sait prétendre à de sacrées moyennes !

Tarif et budget

C’est ici que ça se corse… En diesel, on ne trouve rien à moins de 46.585 € (GLC 220d) et notre modèle 250d réclame quant à lui, 48.158 €. Oui, tout ça ! Et encore, vous n’y avez pas ajouté les options, très nombreuses, très tentantes et très… onéreuses. Bref, il n’est pas donné, le joli joujou !

A la pompe, la Mercedes se rattrape. Toujours frugal, en dépit du profil surélevé et de sa transmission intégrale, notre monture n’aura consommé que 6,8 l/100 km en moyenne, avec un style souple, mais malgré tout dynamique. Un très beau résultat !

Conclusion

Nettement moins atypique que son prédécesseur, le GLC établit un bilan quasi sans-faute. Certes, sa facture vous donnera des cheveux gris, voire vous prendra vos derniers éléments, mais en matière de SUV confortable et de gabarit raisonnable, on ne trouve pas mieux.