Sous cette robe blanche balafrée de deux bandes bleues nostalgiques, la GT350 actuelle se veut une sportive idéale pour circuit, mais également pour petites routes tortueuses. Les suspensions sont donc revues en profondeur, avec un amortissement adaptatif, des éléments renforcés et allégés et un freinage très costaud, comprenant notamment des disques de près de 400 mm de diamètres à l’avant. Un différentiel à glissement limité et une boîte manuelle à 6 rapports en feront un joujou parfait pour les amateurs de glisse à l’ancienne !

Un petit quelque chose de Ferrari ?

Sous le capot, Ford marche à contre-courant. Quand la concurrence réduit la taille de ses moteurs et ajoute des turbos tous azimut, Ford préfère un bon vieux moteur atmosphérique… Quoique ce dernier a profité de quelques attentions pour délivrer ses 500 chevaux : ce V8 de 5,2 litres bénéficie en effet d’un vilebrequin « plat », à l’instar des V8 Ferrari, ce qui induit un ordre d’allumage différent.

Vroaw plutôt que bloupbloupbloup

Il s’agit là d’une caractéristique commune aux moteurs de course ! Question comportement, ces moteurs se démarquent par un caractère moins soyeux à bas régimes, mais nettement plus rageur dans les hautes rotations ! La sonorité est également typique, avec un ronflement plus proche de deux 4 cylindres siamois que du glougloutement caractéristique d’un V8… Quoique les mélomanes de chez Ford nous assurent que la sonorité est bien typée « Yankee » !