Après sa première vie entre vos mains, votre voiture de société en leasing connaîtra une seconde vie dans les mains d’un particulier, en Belgique ou ailleurs. Mais avant cela, elle va devoir passer par ce qu’on appelle l’inspection de fin de contrat. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une inspection minutieuse de tous les éléments du véhicule pour s’assurer qu’il est encore dans un état suffisamment correct pour être revendu sur le marché de l’occasion.

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Une norme Renta officielle à suivre

Cette inspection n’est pas réalisée par la société de leasing, mais bien par un partenaire externe pour s’assurer de la neutralité du rapport. Et pour éviter toute discussion concernant les dégâts relevés par l’inspecteur, Renta, la fédération des loueurs de véhicules en Belgique, a mis en place une norme. Tout simplement dénommée ‘Norme Renta’, elle reprend tous les types de dégâts possibles sur un véhicule et indique si ceux-ci sont acceptables ou non. Par exemple : la taille d’un éclat dans le pare-brise, les dégâts sur les jantes, les éclats de gravillons, les traces de rouilles ou le taille de griffes sur la carrosserie, etc. Elle tient également compte de l’absence éventuelle de certains documents nécessaires à la revente comme le certificat de conformité, de l’état des sièges, des tapis de sol ou du volant.

Rassurez-vous : la norme Renta prévoit un certain nombre de dégâts considérés comme ’acceptables’ en fonction de l’âge et du kilométrage du véhicule. Plus il est âgé, plus le nombre de dégâts ‘acceptables’ augmente.

Bien que non obligatoire, cette norme est utilisée par la majorité des sociétés d’inspection. A noter qu’elle est aussi d’application pour les véhicules utilitaires, mais dans une variante moins stricte.

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Qui paie ?

Sur base du rapport rendu, la société de leasing va facturer à l’entreprise des frais de réparation pour la remise en état du véhicule. Dans certains cas, il se peut que votre employeur vous demande d’assumer tout ou une partie de ces frais. Dans d’autres, il arrive que l’entreprise accepte de prendre à sa charge une partie ou la totalité des frais. D’autres employeurs prévoient des systèmes de bonus que les collaborateurs qui n’ont pas eu de sinistres peuvent utiliser pour compenser ces frais de fin de contrat.

Vous l’aurez compris, chaque entreprise peut agir comme elle le souhaite à ce niveau. Seule prérogative : sa stratégie doit clairement être indiquée dans sa car-policy.

Mettez toutes les chances de votre côté

Pour éviter la douche froide en fin de contrat, le meilleur conseil est bien sûr de veiller à utiliser et entretenir votre véhicule de société comme s’il vous appartenait. Si un dégât survient en cours d’usage, faites-le réparer directement pour éviter par exemple qu’une griffe ne donne lieu à de la rouille ou qu’un petit éclat dans votre pare-brise ne se transforme en gros éclat.

Mieux vaut payer une petite franchise lors d’une réparation qu’une grosse facture en fin de contrat.

Et pour mettre toutes les chances de votre côté, rendez votre véhicule parfaitement propre, que ce soit à l’extérieur ou dans l’habitacle. Un véhicule rendu sale donnera directement l’impression que son propriétaire n’en a pas pris soin. Le niveau de propreté est d’ailleurs, lui aussi, repris dans les éléments analysés par la norme Renta.

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