1. Le centième podium de Max
Allons droit au but : cette course n'a pas été passionnante, du moins en ce qui concerne la tête de la course. Max Verstappen (Red Bull) est parti en pole position, est resté en tête et a franchi la ligne d'arrivée en vainqueur 50 tours plus tard. A vrai dire, il était si peu présent à la télévision que le réalisateur avait ajouté le TOP 3 à l'écran, histoire de nous rappeler qui pourrait monter sur le podium. Verstappen monte d’ailleurs sur son centième podium, sur un total de seulement 188 grands-prix. Tout cela n'augure rien de passionnant pour la suite de la saison, qui pourrait bien être une répétition de 2023.....
2. Des débuts de rêve pour Bearman
A vrai dire, ce qui nous a surtout enthousiasmés, ce sont les débuts impressionnants d'Ollie Bearman, 18 ans, chez Ferrari. Remplaçant Carlos Sainz Jr (forfait pour cause d'appendicite), il a dû se mettre au diapason dès le vendredi, avec seulement une heure de préparation avant les qualifications. Dans ces conditions, il lui était évidemment impossible de faire jeu égal avec Leclerc, mais le jeune Britannique est resté propre et a finalement terminé la course à la septième place, ce qui lui a permis de récolter six points. Une performance impressionnante, qui devrait lui assurer son avenir en F1. Nyck De Vries vous dira peut-être que rien n’est joué…
3. Un cauchemar pour Stroll
Lance Stroll (Aston Martin), en revanche, n'a pas réussi à se tenir à l'écart des murs. Dès son premier tour en FP1, il a percuté le mur, ce qui a endommagé sa suspension. Pire, il a reproduit son erreur en course, de quoi ternir un week-end déjà assez médiocre. Fait amusant, un ingénieur a demandé à Stroll s'il pouvait ramener la voiture au stand.... Euh, non !
4. Ricciardo n'a plus le vent en poupe
Alors que Daniel Ricciardo (RB) semblait bien parti à la fin de la saison dernière pour effectuer un retour en force chez Red Bull en 2025, il semble ne plus avoir le rythme. Le week-end dernier, ce sont les consignes d'équipe qui lui ont permis de dépasser son coéquipier Tsunoda et ce week-end, il n'a même pas réussi à s'en approcher. Pour couronner le tout, l'Australien au caractère bien trempé a fait un tête-à-queue dans la phase finale de la course. Espérons qu’il retrouve toute sa virtuosité d'ici la prochaine course à Melbourne, un match à domicile pour Ricciardo.
5. Magnussen, un aimant à pénalités
Si la course en tête ne fut pas très passionnante, il en allait différemment dans le milieu du peloton. Ça se bousculait d’ailleurs derrière Kevin Magnussen : le pilote Haas resta fermement accroché à sa douzième place et n'a laissé personne le dépasser, en dépit des 20 secondes de pénalité écopées après un accrochage avec Albon (Williams) et un dépassement illégal sur Tsunoda. Pour lui, le plus important, c’était de protéger son coéquipier Hülkenberg qui a franchi la ligne d'arrivée à la dixième place, marquant ainsi un point crucial pour Haas.