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1. Verstappen quasi en surchauffe ?

Bien que Max Verstappen soit parvenu à prendre la tête de la course après une âpre bataille avec un Carlos Sainz voulant à tout prix maintenir le commandement sur sa Ferrari, la fin de course fut assez excitante pour le Néerlandais ! En raison des températures torrides, il a dû ralentir les 4-5 derniers tours pour éviter la surchauffe de sa voiture. Une précaution qui n'a été possible que grâce aux 11 secondes d'avance qu'il avait sur son coéquipier Pérez. Notez que ce dernier s’est lui aussi battu comme un lion pour cueillir la deuxième place face aux Ferrari très en forme.

2. Qu'est-il arrivé à Sargeant et Ocon ?

Ceux qui ont suivi le Grand Prix à la télévision n’auront principalement vu que les voitures de tête, ce qui est compréhensible vu le suspens… Toutefois, le reste du peloton était tout aussi excitant à suivre : voilà pourquoi de solides rebondissements sont passés inaperçus. Par exemple, Logan Sargeant (Williams) a reçu une pénalité de 5 secondes suite à une collision avec Valtteri Bottas (Alfa Romeo) et Esteban Ocon (Alpine) a abandonné en fin de course, pour problème de direction. Ces deux incidents n'ont pas été montrés lors de la diffusion, ni même débattus par les commentateurs.

3. Ferrari n'a pas déçu les tifosi

Une pole position pour Carlos Sainz, une sacrée bataille avec les Red Bull et, à la fin, une lutte passionnante entre les deux coéquipiers : Ferrari a livré une très belle prestation lors de sa course à domicile. Quoique la lutte entre les coéquipiers a failli tourner à la catastrophe, lorsque Charles Leclerc a tenté à plusieurs reprises de dépasser Sainz dans les derniers tours. Heureusement, les bolides rouges (qui arboraient une livrée spéciale pour cette course à Monza) ont réussi à terminer aux troisième et quatrième places en un seul morceau. Un bon résultat qui permet à Ferrari de dépasser Aston Martin et de se hisser à la troisième place du championnat des constructeurs, démontrant ainsi qu'il n'y a pas de premier et de deuxième pilote dans l'équipe italienne.

4. Lawson garde la tête hors de l'eau

Le week-end dernier, Liam Lawson a dû remplacer à la hâte Daniel Ricciardo sur son AlphaTauri après que l'Australien se soit cassé la main lors d'un accident pendant les premiers essais libres. Le Néo-Zélandais de 21 ans a dû apprendre à manier une F1 en course, sous la pluie et sur l'un des circuits les plus étroits du calendrier. Cette fois, il a gardé son sang-froid et a terminé la course à une respectable 13e place, tout près de son coéquipier Tsunoda. Le GP d'Italie fut plus facile pour lui, avec un circuit relativement simple, une météo clémente et un beau résultat à la clé : 11ème ! Cela va-t-il aider Lawson à décrocher un siège en F1 l'année prochaine, tout comme Nyck De Vries en 2022 lorsqu'il a dû remplacer Alex Albon ?

5. Aston Martin ne devait-elle pas monter sur le podium à chaque course ?

Pas plus tard qu'en juin, Fernando Alonso (Aston Martin) affirmait que le GP d'Espagne serait la dernière course où Aston Martin serait absent du podium en 2023. Trois mois plus tard, le voilà neuvième en Italie, tandis que son coéquipier Lance Stroll termine à la seizième place. Clairement, Aston Martin a perdu sa fougue du début de saison, tandis que Mercedes et McLaren ont fortement progressé. Et si Alonso a réussi à décrocher une phénoménale deuxième place aux Pays-Bas grâce à une stratégie parfaitement adaptée aux conditions pluvieuses, son équipe semble reléguée au milieu de peloton en conditions normales.